Prune [ Reine des Vampires ]

Fiche de Présentation

Prénom : Prune

Âge : 19 ans

Sexe : Féminin

Nationalité : Nippone

Orientation sexuelle : Bisexuelle à tendance hétérosexuelle




Des pieds fins et doux, souvent enveloppés dans des chaussures à talons hauts, noirs et à bouts ronds, portant à leurs extrèmités un ruban de la même couleur que leur corps, en velours. Les chevilles de la jeune fille sont graciles, légèremment osseuses, dèsirables pourtant, car blanches et souples. Ses longues jambes galbées, sensuelles et dèsirables, sont rarement laissées sous des tissus inutiles, préférant plutôt des pantalons noirs seyants, ou encore des bas résilles pour les mettre toujours plus en valeur. Ses cuisses fermes et fines poursuivent la longueur inquiètante de ses jambes qui donnerait envie à n'importe quel personne d'y laisser courir ses yeux de voyeur tout comme ses mains et son corps tout entier...

Les hanches de Prune sont bien déssinées, comme le corps merveilleux d'une guitare enchanteresse. Ses fesses rondes et douces, ne sont qu'un appel à la caresse sauvage et sexuelle. Son dos, bien souvent dénudé - pour le plaisir de chacun - est galbé et sensuel, comme tout son corps. Sa poitrine généreuse, ne possède pourtant pas d'excès visible, assez pour offrir un décoletté des plus agrèables et des plus envieux. Enfin, le cou gracile de la jeune fille, fin, délicat, parfait, donnerait envie à n'importe quel vampire d'y venir cueillir son sang sucré et délicieux.

Arrive donc le visage oval de la sublime vampire. Son menton légèremment en avant prouve sa détermination. Ses paumettes réhaussées de rouge, laissent découvrir aux coins de ses lèvres roses et sensuelles, fines et pourtant déroutantes, des faussettes lorsqu'elle sourit - ce qui est bien rare, malheureusement : le sourire lui va si bien...Son nez droit et franc donne naissance à une arcade sourcillière de même forme prouvant son air têtu et obstinité, borné. Ses yeux déroutants et profonds, sont pourtant emplis d'une compréhension réconfortante, d'une paix dans laquelle on aimerait se noyer...Ah, ses grands yeux chocolats qui ne cesse de virer au vert lorsqu'elle est heureuse et vive ! Ils en auront fait tourner, des prétendants...Tout comme le parfum feutré et délicat d'une fleur inconnue et unique qui repose dans ses cheveux roux et mi-longs, sans cesse en mouvement comme pour prouver leur douceur flagrante...

Prune est magnifique, digne d'une Reine. Elle fait honneur à sa race, la Reine des Vampires, elle qui possède la peau si blanche et nacrée, prouvant bien qu'elle n'avait connu que l'amour laiteux de la lune. Petite particularité : Au creux de ses reins réside un tatouage de couleur bleu marine aux reflets sang, une rose des vents. " Pour ne jamais me perdre..."





Si sa personnalité fût longuement androgyne, ce fut sûrement dû à l'excentricité de son éducation. Vampire de naissance, elle ne l'apprit que plus tard, sa famille désireuse de la protéger du fait de la pureté de sa race. Renfermée et associable, elle attire très souvent les regards dû par sa grâce si féminine qu'elle cherchait pourtant à démontrer virile et mûre. Les méandres des pensées tortueuses de Prune son inexpliquables. Noirs et souvent synonyme de peur, de solitude et de recherche infinie de cette virilité qui prouve bien qu'elle n'est pas un homme, elle est digne de sa famille, réputée pour sa tendance à la torture longue et intense.

Pourtant, lorsque l'on cherche à connaître la jeune fille aux cheveux roux, on peut rapidement s'appercevoir qu'elle s'ouvre, comme une fleur timide au soleil. Car son associabilité apparente cache en réalité une timidité intense. Enfin à l'aise avec une personne, elle pourra lui montrer son côté voyeur, pervers, malicieux. Mais toujours voilé d'un sentiment refoulé : la solitude. Lorsque l'on connait ce côté rare et précieux de Prune, on en devient rapidement dépendant. L'image de la jeune fille pénètre les esprits et reste ainsi, fixe et obsèdant.

Jalouse et possessive, lorsqu'elle aime - ce qui est rare - elle ne laisse personne s'approcher de l'être aimé. " Ne les regarde pas. Ne les frôle pas. Ne voit que moi. " Prune a peur de sa propre solitude. Elle se camoufle dérrière un jeu de " Je suis la Princesse, Tu es à moi. " ; C'est à dire un air hautain et supèrieur qui ne lui va pas du tout. Pourtant sa fragilité ne fait que lui donner un air toujours plus sensuel et dèsirable. Elle n'arrive pas à tenir ce rôle et compte ainsi beaucoup sur les autres Vampires très proches d'elle - classe A - pour la soutenir, mentalement et physiquement...Car plutôt perverse, elle n'hésite pas à rendre chacun de ses gestes sensuel pour attirer ceux qui la désire vers elle : Prune à tout simplement besoin d'attention...et d'amour.




Une gamine avait du sang sur le visage, barbouillée, comme si elle s'était enfilé tout un pot de confiture à la framboise. Mais le sang, ce n'était pas de la framboise. Elle venait de tuer un de ses camarades de classe. Celui-ci, allongé, méconnaissable, jonchait le sol. Ses membres désarticulés semblaient avoir été lentement arrachés et la souffrance que le môme avait dû ressentir était palpable à quiconque voyait la scène. La petite fille, souriait tout en caressant les cheveux trempés de sang du petit garçon. Elle était assise et regardait le ciel rougit, signe que la nuit tombait. La tête du marmot trônait sur ses petits genoux blancs et fragiles. Elle souriait. Deux petites canines adorables étaient légèremment dévoilées en cet instant. Mais elles ne le furent pas longtemps : La petite parlait doucement, sans cesser de frotter avec tendresse la bouille de son petit camarade.

- Tu m'avais fait un bisou sur la bouche, et tous les autres ils avaient dit que c'était sale. Moi j'avais trouvé çà bon, hein, t'avais le goût du pain d'épice de maman...

Un hurlement transperça alors le ciel étoilé. La mère du marmot venait de croiser le chemin de sang qui se dirigeait de leur petite maison au petit jardin. Elle avait prit une pelle et s'était jetée sur la petite fille qui tenait avec amour la bouille du garçon contre son ventre. L'objet en métal froid brisa la nuque de la gamine. La jeune femme laissa tomber la pelle, lentement, et pleurant comme une enfant. Elle roula sur le sol, tentant de relier chaque membres de son fils, glissant sur son sang. Mais un bruissement de feuilles mortes la rendit stoïque, avant de mourir, dans un hoquet de surprise. La gamine, la tête branlante, venait de renvoyer sa pelle en plein dans le crâne de la jeune femme, qui fût réduit à néant.

- Touche pas à mon amoureux, mèchante !

La gamine devait avoir 5 ans. Ses parents ? Elle les avaient tués. Ce n'étaient pas les siens, juste des humains qui l'avait trouvée sur la route, ne se doutant pas qu'elle était la digne descendante de la lignée la plus pure de vampires encore existant. Et elle comptait bien donner un nouveau jour à la race. Mais avant qu'elle ait pu serrer encore un peu plus fort la tête de son petit amoureux contre son petit corps frêle, une main s'abattit contre sa nuque précédemment brisée, la laissant cette fois-ci bien dans les pommes.

Elle passa ainsi le reste de son enfance ainsi que son adolescence dans la ' Maison '. Adel lui avait rendue visite, elle le conaissait bien, maintenant. Une relation d'abord sexuelle, puis tendre s'était établie entre eux. Puis soudain, elle ne l'avait plus revu. Pendant deux ans elle se retrouva seule. Elle se savait observée, mais elle était seule, seule...Si seule. Un Humain, Un Vampire, Un Animal...N'importe quoi...Pourvu que cette solitude affreuse cesse enfin.




Mis à part son tatouage dans le creux de ses reins, Prune a un corps parfait : sans aucun autre artifice. Avide de sucettes à la banane et de chewing-gum à la cerise, elle raffole aussi des petits ourson à la guimauve...On la considère plutôt comme une nymphomane, et ce rôle lui convient parfaitement. Assez renfermée et depuis ces deux ans de solitude, elle a beaucoup lu, peint - elle a d'ailleurs composé la majorité des peintures de ce château - et à appris à jouer de plusieurs instruments - guitare, flûte traversière, piano...Elle connaît la Maison comme sa poche, mais ne peut pas en sortir. D'ailleurs, même si elle le savait, elle n'en sortirait pas. C'est sa maison. Son foyer. Et après tout, Adel y réside, alors, tout ira bien.