And it's always the same [ PV : Ed / ~Hentaï ]

Vampire [ Reine ] Nombre de messages : 121 Date d'inscription : 06/11/2006

Ses cheveux soyeux brillaient d'un éclat nouveau face à la lune clair et profonde. Elle était si ronde...Cà l'excitait. Comment était-elle montée jusqu'ici, la rousse ? En grimpant du jardin sur les pierres, c'était si facile. Pourtant, contrairement à ses habitudes - ce qui était plutôt rare - la si magnifique Vampire avait glissée le long des marches si grandes des escaliers. Maintenant sa main, délicate et voletante, caressait doucement la poutre en bois épais, brisée, qui était déposée en travers de l'ouverture dans le mur. Ce mur, il avait été ainsi avant même son arrivée. Adel lui avait expliqué une fois. Cà l'avait terrifiée. Depuis, elle n'était plus remontée jusqu'ici. Une vague de sentiments l'enveloppa soudain, comme si son amant lui avait passé son manteau un soir de grand froid, le glissant sur ses épaules, répendant son parfum masculin le long de son corps désirable. Elle claquait des dents. Il faisait froid. Elle ressentait bien plus que d'habitude cette température. Dans la pénombre rassurante, elle distinguait...Un peu de neige. Ses yeux mis-clots reflétèrent une joie passée et la nostalgie l'envahie, surplombant les sentiments négatifs. Un sourire doux, ses lèvres sensuelles s'étirèrent pensivement. C'était si calme, soudain. Cet instant semblait être éternel, tout comme la jeune fille. Elle ne vieillirait plus jamais, ayant atteint la forme sous laquelle sa mère avait voulue la voir exister à jamais. Sa mère...Cette salope. Pourquoi l'avait-elle laissée ?

Lâchant le morceau de bois soudainement, ses mains se serrèrent au niveau de sa poitrine, si froides. Un nuage de buée s'échappa d'entre ses lèvres, entourant la jeune fille le fragment d'un instant. Un fragment. Un instant. Tous ces instants précieux. Elle devait s'en rappeler parfaitement. Tous...Sans en oublier un seul. Ces si beaux moments. Ces moments...Si simples. Son coeur qui ne battait plus se serra un court instant. Mais soudain, un rayon de lune éclaira son visage angélique. Ses cheveux roux furent parcourus d'une douce brise, ses yeux brillèrent un instant et ses joues rosirent légèremment. Son sourire qui ne l'avait pas quittée s'effaça quelque peu. En prenant une courte inspiration plus profonde que les autres, elle pu sentir son propre parfum. Une odeur feutrée de fleurs inexistantes. Un parfum qui lui appartenait. Ce parfum, c'était elle.

- It's just like you to come and go
And know me, no you don't even know me

Sa voix si claire et si cristaline chantonnait un air entraînant, qui restait pourtant une chanson calme et douce, comme si c'était son dernier moment de gaïté avant longtemps. Son bassin exécutait de brefs mouvements allant de droite à gauche et ainsi de suite. Ses mains tombèrent de chaques côtés de ses hanches sensuelles, entraînant ainsi son corps tout entier dans un long mouvement fluide et lent s'accordant à merveille avec ses paroles ainsi que son air doux et appaisant.

Il y eu un craquement lorsque la vielle basket décharnée se posa sur la marche de bois qui menait au grenier. Il ne savait plus depuis combien de temps il s'était réveillé. L'excitation intense qu'il avait ressentie en lisant la lettre était retombée. Edward n'avait croisé personne. Il avait traversé la maison, au bout d'un moment, las de ne trouver âme qui vive, il s'était assoupis dans un fauteuil. Mais il y avait des gens ici, il le savait. Il était parfaitement calme à cet instant, son instinct de prédateur s'était endormis. Pris d'une grande lassitude, il arpentait à présent la maison, persuadé que c'était une blague. Alors pourquoi s'obstiner ? De temps en temps il leva la tête, quand il s'imaginer entr’apercevoir une camera, puisque Adel le regardait. Quelle blague...Il arrivait presque au grenier, quand il se rendit compte qu'il avait faim. Agacé, il allait décider de rebrousser chemin histoire de trouver quelque chose qui pu ressembler à une cuisine, quand il entendit un bruit venant du grenier.

Un mince sourire apparut sur ses lèvres. Il fallait être complètement frappé pour tenter de s'aventurer par-là, vu l'état de l'escalier qui tombait en ruine. Les battements de son coeur s'accélèrent. Une espèce de force irréelle l'attirait vers cette porte. Il s'approcha. Son corps tout entier palpitait, ses sens étaient tous en éveil. Sa première victime était là, derrière cette porte, à quelques mètre de lui. Peut importait qu'elle soit une femme, un homme ou même un animal, il tuerait. D'une façon ou d'une autre. Il n'avait pas d'arme, donc il tuerait à main nues. Il l'avait déjà fait, c'était peut-être le meilleur. Il s'imaginer déjà, tenant sa victime à bout de bras, sentant les derniers souffles de vies s'évaporer et l'âme s'envoler vers le chemin du Paradis.
- It's just like you to come and go
And know me, no you don't even know me
Sa victime venait de lui donner les informations dont il avait besoin pour imaginer la scène. C'était une femme, jeune, sûrement, à sa voix, la façon dont elle chantait, il l'imaginait sensuelle. Edward jubilait, il ouvrit la porte. En murmurant, mélodieusement, la suite, de la chanson qu'il connaissait.

" Your so sweet to try oh my, you caught my eye
A girl like you's just irresistible "

La fille était magnifique. Non, sublimissime. En la voyant, Edward imaginait milles manières de la tuer. Elle dansait. Ed la voyait danser, de cette manière si sensuelle et douce, ceci eut pour effet de décupler son envie de la tuer, il voulait la voir agoniser. Mais avant, il voulait lui faire l'amour. Déjà, il ressentait un petit picotement à l'entrejambes. Il faisait froid, elle avait l'air d'avoir froid, elle aussi, sa peau était si pâle. Le sol du grenier ne semblait pas solide, Edward n’avait pas envie de tomber, pas maintenant. Il ne voulait pas que sa proie lui échappe avec tant de facilité. Il avança vers elle, prudemment. Un sourire carnassier au coin des lèvres. Il murmura

‘ On a l’air d’aimer tous les deux cette chanson…Faut pas que t’es peur, je vais pas te manger, t’es trop belle pour qu’on abîme ton joli visage. ’

Il s’arrêta, il ne voulait pas l’effrayer. Il ne faisait plus attention au froid, ni à la fin. Tout son être était concentré sur la fille. Il ne s’était pas encore montré violent. Non. Il le ferait juste au dernier instant, à la dernière seconde, lorsqu’elle ne pourrait plus s’enfuir par le trou béant du mur. Il croyait être devant une petite chose sans défense…

Vampire [ Reine ] Nombre de messages : 121 Date d'inscription : 06/11/2006

C'était seulement maintenant qu'elle sentait le battement de ce coeur qui s'accélèraient, encore. Son empathie ne l'excita qu'encore plus. Elle ressentait le désir de cet homme. Ce désir qu'elle ressentait seulement en suçant le sang, ce désir de tuer. Pareil à un animal en chasse, pensant de la même manière, il s'imaginait la scène. Elle voyait ce film qu'il se faisait dans sa tête d'ange qu'elle voyait à travers les souvenirs du garçon. Tout ce sang, cette mort qui excitait le jeune homme, ne faisait que la rendre folle, folle de désir. Son corps tout entier palpitait à présent. Son sourire s'élargit lorsqu'elle compris qu'il était persuadé d'avoir sa prochaine victime, juste sous ses mains puissantes. Il jubilait.

" Your so sweet to try oh my, you caught my eye
A girl like you's just irresistible "

Sans cesser sa danse, elle ne fit qu'accentuer le mouvement de son bassin, le rendant plus désirable encore - étais-ce possible ? - que précédement. Un long instant, sa danse continua, tandis qu'elle chantonnait cet air rassurant pour un Humain. Mais soudain, elle s'arrêta. Il voulait lui faire l'amour ? C'était une image d'elle, obscène, qu'elle voyait. Cà ne fit que l'exciter d'autant plus. Son corsage qui retenait ses seins attirants était noir, relevé d'un ruban couleur fuschia au niveau de son décoletté généreux. Le tissu était fin, et le jeune homme devait sûrement remarquer la pointe des seins appétissants de la Vampire dépasser de la courbe ronde de sa poitrine.

‘ On a l’air d’aimer tous les deux cette chanson…Faut pas que t’ais peur, je vais pas te manger, t’es trop belle pour qu’on abîme ton joli visage. ’

Compliment lâché vulgairement. Elle n'en tînt pas compte. Cette situation continuait de l'exciter. Enfin, il s'arrêta, désireux de ne pas l'effrayer. La peur ? C'était quoi, çà, déjà ? Avait-elle déjà eût peur ? Soudain, elle dévoila entièrement son visage au garçon. Ah! son visage...Son menton légèremment en avant prouvant sa détermination. Ses paumettes réhaussées de rouge, laissant découvrir aux coins de ses lèvres roses et sensuelles, fines et pourtant déroutantes, ses faussettes adorables. Son nez droit et franc donnant naissance à une arcade sourcillière de même forme prouvant son air têtu et obstinité. Ses yeux déroutants et profonds, pourtant emplis d'une compréhension réconfortante, d'une paix dans laquelle on aimerait se noyer...Ah, ses grands yeux chocolats qui ne cesse de virer au vert lorsqu'elle est heureuse et vive ! Ils en auront fait tourner, des prétendants...Tout comme ce parfum que le garçon devait enfin pouvoir sentir...Ce parfum si sensuel. Le parfum de Prune. Celui que dégageait ses cheveux...

Elle glissa négligemment une main le long du ruban fuschia qui bordait l'extrême limite de la pointe de ses seins. Prune mordilla sensuellement sa lèvre infèrieure, aguicheuse. Son regard profond n'incitait qu'à la caresse sexuelle. Elle était belle. Tellement belle...

Elle n’arrêtait pas de danser, Edward était sur le point de mourir d’excitation. Il la voulait, pour lui tout seul. Il voulait tout avoir d’elle. L’avoir à lui. Il fallait qu’elle cesse de bouger comme ça. Ou plutôt non, qu’elle continue. Il ne savait plus. Elle le rendait plus fou qu’il ne l’était. Mais ce n’était pas important, dans un moment elle serait morte. Elle devait mourir. Pour ne plus être qu’à lui. A lui seul, pour l’éternité. Il voulait la tuer, parce qu’il ne vivait que pour ça, mais surtout pour n’être qu’à lui. Edward se répétait incessamment ses mots. ‘Quand je la tuerait, elle ne sera plus qu’à moi’. Il mourrait d’envie, de ce sentiment impur qui le consumait, c’était tellement bon. Quand elle s’arrêta, un morceau d’Edward mourut. Il voulait qu’elle danse. Il en crevait. Mais dans quelques instants, la question ne se poserait plus. Elle était si belle. Comment une créature de cette beauté à pu atterrir dans un trou pareil ? Il sentait son être chavirer. Mais ce qu’il avait ressentit avant, n’était rien, comparé au sentiment qui s’empara de lui lorsqu’il vit entièrement son visage. Elle était plus que belle, c’était indescriptible. Elle n’avait pas peur. Edward aurait du être alarmé par se détail, mais il ne le remarqua même pas. Il ne voyait plus que ses yeux, il ne sentait plus que son parfum. Elle devait mourir. Pour rester comme ça, aussi belle. Il la tuerait. Pour remercier la nature d’avoir mis à sa disposition une créature aussi parfaite. Prune n’avait rien d’humain. C’était une déesse, une nymphe, une fée et Edward ne voyait rien.

Il fit quelques pas, son regard plongé dans les yeux de ‘sa victime’. Il ne se rendait pas compte que les rôles avaient été inversés. Il ne se rendait pas compte que maintenant, la victime, c’était lui. Il s’arrêta en face d’elle. Par chance, il n’était pas tombé. Il la regarda. Il voulait la toucher, prendre ses mains, l’embrasser, la déshabiller ,… Edward n’en pouvait plus. Il devait la tuer. Il lui ferait tout le reste après. Il devait d’abord la tuer. Elle devait être à lui seul. Son sourire grandit. Il se persuadait de pouvoir parfaitement se contrôler, d’être certain de se qu’il faisait, d’être le plus fort. Avec une étrange rapidité. Il plaqua ses deux mains sur les joues de la jeune femme, et il serra avec une force qui lui venait d’on ne sait où. Il serrait. Son corps entier se délectait de cet instant. Elle n’allait plus être qu’à lui…

« Soit compréhensive, il faut que je te tue. Pour que tu ne sois plus qu’à moi. »

Ce qu’il disait n’avait pas le moindre sens. Il perdait tout sens de la raison, le peu qu’il lui restait. Ce n’était pas à elle qu’il s’adressait. Il ne l’avait jamais considéré comme une humaine ni comme un être vivant. Il parlait à ce corps qu’il désirait tant. Quand elle serait morte. Il lui ferait tout ce qu’il avait envie de lui faire, elle ne se débattrait pas, elle se laisserait faire, elle ne le générait pas. Certaines filles préféraient mourir que se donner à n’importe qui. Il prenait les devant. Et de toute façon il s’en foutait. Il était au delà de toute raison, de toute morale. Il ne désirait d’une chose : Elle.

Vampire [ Reine ] Nombre de messages : 121 Date d'inscription : 06/11/2006

Il se persuadait de pouvoir parfaitement se contrôler, d’être certain de se qu’il faisait, d’être le plus fort. Oui, elle le comprenait en un sens. Mais son sourire ne la quittait pas, même lorsqu'il plaqua avec force ses deux mains sur ses joues, avec une étrange rapidité. Curieusement, la première pensée de la jeune fille fut : 'Il ferait un Vampire d'exception'. Il serrait, il serrait...Mais la beauté ne voulait toujours pas quitter le corps de la jeune femme.

« Soit compréhensive, il faut que je te tue. Pour que tu ne sois plus qu’à moi. »

Il lui semblait que la raison voguait loin, dans l'océan de ses pensées morbides. Mais elle comprenait bien. Ce n'était que son corps. Ce n'était que son corps...

Curieusement, Prune s'envola un court instant. Son...Amoureux. Si elle l'avait tué...C'était parce qu'elle ne le voulait qu'à elle. Son corps. Son sang. Ses os. Sa bouche. Son sexe. Ses mains. Ses pensées. Tout. Elle avait désarticulé, séparé du tronc principal de l'enfant, chaque membre, minutieusement. Métacarpes après métacarpes, vértèbres après vértèbres. Un par un. Avec amour, tendresse. Il avait été si beau, lorsqu'il avait hurlé son dernier soupir. Ce cri qui avait déchiré la nuit, cette scène où rien n'était en trop, ni en moins. Encore une fois, la perfection. Mais le garçon qui était en face d'elle n'avait rien de son ' amoureux ', n'est-ce pas...? Il ne voulait que son corps, pas les méandres de ses pensées perverses, tendres et sincères. Pourtant...

- Tue-moi, si çà te fait tant plaisir...

Froideur, sincérité et beauté. C'était pourtant si simple. N'avait-il toujours pas remarqué qu'elle ne se débattait en aucun cas ? Ce qu’il disait n’avait pas le moindre sens. Avec douceur, sa main droite vint caresser sa joue. Son regard calme et doux lui sussurait : 'Allez, viens, viens...Elle n'attends que toi.' Ces Humains...N'enviaient-ils pas un peu de romance, parfois ? Avec une lenteur flagrante, dérobant la caresse douce qu'elle exécutait précédemment, ses deux mains vinrent se poser sur les siennes. Avec fermeté, les repoussants de ses joues, se sentant de nouveau libre, elle plaça plutôt les membres du jeune homme sur ses hanches.

Sa tête se pencha jusqu'à son cou, où elle déposa un suçon bref. Remontant jusqu'au lobe de son oreille, le lèchant, le mordillant, ses lèvres terminèrent leur course des plus sensuelle jusqu'à la bouche de l'Humain. Enfin, leurs lèvres mutuelles se rencontraient. On les auraient dites faites l'une pour l'autre, emboîtées parfaitement. Leurs langues ne se cherchaient point, elles s'étaient trouvées. Délicatemment, les mains fines de la jeune fille se dirigèrent vers le cou de l'homme, s'y agrippant avec tendresse, et une pointe de désespoir. Elle était Reine. Elle n'avait pas besoin de réconfort. Voilà ce qui lui tournait dans la tête depuis si longtemps...Comme le jour où elle s'était retrouvée seule, ici. Puis lorsqu'Adel lui avait fait l'amour. Ensuite, cette pensée s'était évadée, alors que son amant la chérissait. Mais elle était revenue, plus froide et plus dure que jamais, alors qu'elle était seule. C'était dans ces moments là, que l'on regrettait l'immortalité.

Mais pour l'instant, c'était ses mains, ses doigts si fins qui s'agrippaient à son cou. Le retenant, comme si elle craignait son départ. Pourtant, non, elle ne le craignait pas, son départ...Non...Son Amoureux.

[ Pardon pour la taille et le retard...Je ferais mieux la prochaine fois, promis ! ]

La pression intense qu’exerçaient les mains d’Edward sur le coup de la jeune femme ne semblait à peine la gênait. Elle n’avait même pas arrêté de sourire. Et lui, il ne voyait rien. Il se noyait avec tendresse dans ses rêves fous, des rêves remplis de sangs et de sexe. Il n’écouta même pas les tous premiers mots qu’elle prononça, c’était la toute première fois qu’elle lui parlait vraiment, et il ne l’entendit pas. Il était devenu sourd, aveugle, muet. Dans sa tête défilait des images de sa vie, celle de son rival qui se débattait vainement en tentant d’arracher les mains agrippées, il avait l’impression de ressentir les coups de pieds qu’il avait reçus ce jours-là, il sentait presque la présence de Sallye…Sallye…Elle devait être morte. La réalité s’empara de lui, comme le faisait l’excitation. Elle avança son bras et lui caressa la joue. A cet instant, Edward se rendit compte que quelque chose clochait. Elle n’avait pas peur, elle n’avait pas mal, il n’avait pas réussi, elle était vivante, elle le touchait, il avait perdu. Il ferma les yeux au contact de leurs peaux. Elle était si douce.

Edward n’avait jamais couché avec les filles dont il était amoureux. Et pour cause, il n’était pas tombé amoureux de quelqu’un d’autre que Sallye. Il considérait les filles comme de la viande. Quelque chose d’essentiel à la vie. Il ne les tuait pas toutes, les meilleures seulement, les plus belles, les plus douces. Il avait essayé les mecs, c’était différent, il prenait autant de plaisir. Mais coucher avec une femme était nettement plus valorisant. Pour elle, dont il ignorait le nom, c’était différent. Sans qu’il eût su dire pourquoi. Il avait rouvert les yeux, les dents serrées, il accentuait la pression de ses doigts. Avec une grâce et une douceur qui ne faisaient que la rendre plus désirable encore, la jeune femme cessa de lui caresser la joue et posa ses mains sur les siennes. Ce fut avec une facilité déconcertante qu’elle les détacha de ses joues pour les poser sur ses hanches. Edward ne contrôlait plus rien et il s’en foutait royalement. Il n’était du genre à se poser des questions. Il la tuerait plus tard…Après…

Il leva la tête, pour savourer les sensations que l’inconnue offrait. Il la baissa quand elle lui mordilla le lobe de l’oreille. Les yeux clos, les lèvres légèrement entrouvertes, Edward priait pour que cet instant dur le plus longtemps possible, et, à la fois, pour qu’il s’écourte et pour pouvoir coucher avec elle. Elle posa ses lèvres contre les siennes, leurs langues dansaient. Edward ne se souvenait plus que quelques instants avant il aurait tout donner pour la tuer. A présent, il voulait qu’elle vive le plus longtemps possible, mais qu’il vive collée à lui, dans cette position. Il la colla à lui. Il envie d’elle. De ses lèvres. Il se sentait si bien. Elle s’agrippait à son coup, il la serra contre lui. Il aurait aimé la faire renter dans lui, pour que plus jamais leurs corps ne se séparent.

Un nouveau frisson à l’entrejambe…Il ne la laisserait pas lui échapper. Il voulait lui faire l’amour. Mais pas ici, ce n’était pas digne d’eux. Lorsque cette pensée lui traversa l’esprit. Edward se rendit compte qu’il s’était calmé, un peu. Il se rendit compte aussi qu’il se faisait des réflexions étranges. Comment ça pas digne d’eux ? Il avait déjà baisé dans tous les endroits possibles et imaginables. Alors pourquoi ? Cette fille n’était pas normale. Il fit avec douceur, cesser leur baiser. Elle avait l’air d’en avoir envie, elle aussi. Il chercha quelque chose à dire, mais ne trouva rien. Que voulez vous dire à une fille qu’on a tenté de tuer ? Il prit donc la première phrase qui lui vint à l’esprit.

« T’es attirée par tous les mecs qu’essayent de te tuer, dis ? »

Je vous l’accorde, c’était assez maladroit. Mais la situation était suffisamment incongrue pour l’excuser. Il n’avait pas souvent eut à faire à ce cas de figure. Il avait murmuré ces mots, avec sa voix grave et douce. Il était calme à présent, presque serein. Il colla son front à celui de la jeune fille, comme s’ils étaient amants. Il sourit en se disant qu’il ne savait même pas comment elle s’appelait. Des pensées comme ‘Si ça ce trouve, elle va essayer de me tuer dans la seconde, comme c’est écrit dans la lettre’ Qui faisaient paranos mais qui n’en restaient pas mois envisageable ne l’effleuraient même pas. Il manquait vraiment de raison….

« Moi c’est Edward… »

Vampire [ Reine ] Nombre de messages : 121 Date d'inscription : 06/11/2006

Oui, c'était lui, c'était lui ! Les yeux clots, la rousse pressait ses lèvres contre le jeune homme. Jeune homme ? Non, petit garçon. Elle était redevenue enfant, cette scène qui n'aurait pas du exister pour des enfants normaux, cette scène presque obscène, ce baiser si sensuel, puis cette mort si affreuse et pourtant sublime, même aux yeux d'un Humain. Ils s'étaient trouvés. C'était la première fois que Prune avait vu quelqu'un - presque - comme elle. C'était un Humain, certes. Et pourtant, aussi calme, pervers, doux, et sublime qu'elle étant enfant. C'était pour ne pas détruire cette innocence qu'elle l'avait fait, pour qu'il puisse continuer à rêver éternellement, dans son imagination si enfantine, dans ce monde qu'ils s'étaient créés tous les deux. Ce monde trop réaliste. Ce monde, plus horrible que celui-ci, ils l'aimaient, pourtant. Dieu, comme il pouvait lui manquer...Ce sentiment de parfaite plénitude, comprendre l'autre, comme s'il était sois. Avec Adel, ils allaient y parvenir, elle le savait ! Mais il était partit...Cà l'avait brisée, et durant toutes ces années, elle avait dû ramasser tous les débris de son âme immortelle dans cette Maison qu'elle avait appris à chérire. Oui, il était là, sous ses mains presques tremblantes d'émotions. Même après toutes ces années passées, la jeune Vampire parvenait encore à voir son visage, à sentir son odeur, à entendre son rire et à se souvenir de ses caresses. Mais soudain...Il rompit leur baiser.

Lorsqu'elle rouvrit brusquement ses yeux brillants d'émotions, Prune resta un instant amorphe. Il pouvait les voirs, ses pupilles, virer avec tendresse au vert clair. Et en cet instant, on pouvait comprendre tout ce qui se passait en elle, oui, tout. Mais c'est en détournant le regard - qui redevenait chocolat peu à peu - et en faisant résonner le ' Cet endroit n'est pas digne d'eux ' dans sa tête, qu'elle retrouva lentement son aplomb de Reine.

« T’es attirée par tous les mecs qu’essayent de te tuer, dis ? »

Maladroit. Mais un Humain ne devait pas être vraiment habitué à se trouver devant une Vampire, surtout de ce rang-ci, sans comprendre encore son statut. Il avait une voix plus grave que précédemment. En réalité, ce n'est qu'à cet instant, qu'elle écouta véritablement son timbre. Rassurante, doux. Il était calme à présent. C'est lorsqu'il apposa son front contre le sien, dans un geste léger, presque amoureux, que délicatement, il prononça son prénom.

« Moi c’est Edward… »

Edward...Edward...Ed...C'était joli...Cà lui allait bien...Lalalaaa...Your so sweet to try oh my, you caught my eye...Mh...Elle était bien. C'était si rare ! Détendue. Alors, comme si c'était naturel, elle glissa ses mains dans le creux de son dos, approchant son bassin du sien, déposant ainsi sa joue sur l'épaule du jeune homme. Dans un souffle délicat en sensuel, elle ajouta,

- Prune.

, comme si çà expliquait tout. En fermant les yeux, elle pu ainsi se laisser aller quelques simples secondes à sa mélancolie. Son passé l'attirait, Dieu comme il l'attirait...Tandis que son futur la rendait plus lasse que tout. Son présent ? ... En cet instant, elle aurait presque pu dire qu'il l'attirait autant que son passé...Chose étrange. Soudain, l'idée qu'il puisse la repousser l'effleura. Elle se ravisa en se disant rapidement que si c'était le cas, elle le tuerait. Mais elle savait bien qu'elle n'en serait en aucun cas capable. Elle avait hâte, comme elle avait hâte de le voir Vampire ! Car oui, elle le ferait contaminer par son gêne immortel. Ainsi, il vivrait pour toujours. Ils vivraient pour toujours...Mais d'abord ils feraient l'amour. C'était bien ce qu'il voulait, n'est-ce pas ? Alors ils le feraient.

« Attentiooooonn ! ” Edward reçut le ballon en plein milieu du front. Sallye avait crié. C’est elle qui était visée. Edoux se tourna vers les enfoirés qui jouaient aux foot et leurs fit un doigt d’honneur. Il prit Sallye par la mains et l’emmena loin. Il n’avait pas envie de se battre. Sallye le regarda dans les yeux. « Tu me sauves toujours, Edoux… » Edward était fier. Elle avait fermé les yeux, elle s’était mise sur la pointe des pieds et elle avait posé ses lèvres contre les siennes. « Un jour, je te sauverais aussi. » Il avait sourit, les filles ne sauvent pas les garçons Sallye…Il avait raison, elle ne le sauva jamais. Pire, elle l’enfonça dans les ténèbres grandissantes qu’étaient devenue sa vie. Ses pensées morbides sanglantes. Elle lui avait enfoncé la tête en plein dedans, avec toute la grâce féminine. Et pourtant il n’arrivais pas à approuver un quelconque sentiment de rancœur envers elle. Les filles sont ingrates.

Edward chassa ce souvenir mortifiant. Il regardait ‘Prune’. Un prénom doux et poétique, il semblait fait juste pour elle. Elle ferma les yeux. Il fit de même. Leurs lèvres se touchèrent presque instinctivement, et leurs langues se retrouvèrent. Il la fit reculer un peu, et puis s’asseoir. Edward aimait la douceur autant que la violence. Il ne savait pas bien comment il préférait être avec Prune…Il verrait bien. Il défit le corset noir de la jeune fille pour laisser apparaître sa poitrine généreuse. Il ne regardait pas, il préférait ne rien voir, d’abord imaginer. Il posa sa main sur le sein gauche de la jeune fille, et le massa doucement. Il continuait de l’embrasser. Se baiser si doux. Il aimait le goût qu’avait sa salive. Il aimait son odeur. Il aimait tout. Même le froid glacial qui le faisait frissonner. Mais peu importe le froid, la température de leurs deux être augmentait de secondes en secondes. Enfin, ce qu’il attendait. La folie et l’excitations s’emparèrent de lui. Ca n’allait pas assez vite. Il s’emmènerait. Il changea radicalement de comportement, il allongea Prune sur le sol glacial, cessa brusquement de l’embrasser.

Il lança son manteau vert, son maillot blanc. Il se baissa et caressa avec plus de violence les seins de Prune. Il attendit qu’elle montre ne serait-ce qu’un signe qui pouvait laisser entendre qu’elle y prenait goût pour arrêter. Il recula de quelques centimètres et commença à déboutonner le pantalon de sa partenaire. Il lui enleva rapidement. Il l’avait. Elle serait à lui. Edward baissa vite son pantalon et son boxer, avant de monter sur Prune. Avide de pouvoir tout obtenir d’elle. Il voulait tout son corps pour lui. Mais pour le moment, ce qu’il voulait c’était déverser sa semence en elle. Pourtant, une infime partie de lui commençait à lui faire ressentir un sentiment qu'il avait oublié. La peur. Mais il prit ça pour du plaisir, il n'y prêta aucune attention.

Vampire [ Reine ] Nombre de messages : 121 Date d'inscription : 06/11/2006

C'est qu'il n'y allait pas de main morte ! Prune se laissa doucement aller, puis réfléchis un court instant : ' Les Vampires sont vraiment plus doux et romantiques '. Enfin bref, pour l'instant elle était en face d'un Humain, et celui-ci avait des pulsions sexuelles violentes, alors au lieu de méditer sur des conneries, elle allait se bouger un peu. Mais avant qu'elle ai pu faire un geste, elle sentit le visage d'Edward se rapprocher d'elle. Alors, presque instinctivement, leurs lèvres se touchèrent et leurs langues se retrouvèrent. En la poussant légèremment, il la fit s'assoir. Alors qu'il défaisait le corset noir de la Vampire, Edward détournait les yeux face à son physique. Chose curieuse, il pensait même tout imaginer. Mais tout çà, ça dépassait le stade de son imagination...

Sa main chaude et rassurante enveloppa son sein gauche, comme s'il s'agissait d'une pomme. Il le caressa délicatemment, avant de s'y atteler plus violemment. Prune sentait son corps se rechauffer au fur et à mesure que sa caresse se faisait plus sèche et plus instinctive. La folie et l’excitations s’emparèrent de lui. Il changea radicalement de comportement, il allongea Prune sur le sol glacial, cessa brusquement de l’embrasser. Le jeune homme lança ses habits, tout en déshabillant le reste des habits de la Vampire. Enfin, elle était nue, ouverte comme une fleur dans toute sa splendeur. Une fille, une Humaine, ou peut-être même une Vampire autre qu'elle aurait pu trouver çà gênant ou blessant. Pourtant, Prune ne se sentait que plus libre sans tous ses tissus emprisonnant son corps. Elle se sentait bien en voyant le contraste de la couleur de leur peau. Sa main rugueuse était légèremment bronzée, mais si peu, plutôt spécial pour un Humain, une couleur légère, si douce qu'on crorait voir le sang couler sous celle-ci. Le sein de Prune était d'une blancheur laiteuse presque translucide. Cà la rendait magique, comme une auréole qui enveloppait son corps tout entier, une aura de paix et de douceur.

Edward prenait place sur elle, et elle enlaça son bassin de ses longues jambes délicates. En agrippant à nouveau son dos grâce à ses mains, elle rapprocha leurs visages mutuelles assez pour que leurs fronts se frôlent.

- Tu as peur.

Ce n'était même pas une question. Une affirmation légère, délicate. Puis Prune l'embrassa doucement, avant d'éxécuter une légère pression au niveau de leurs bassins mutuels.

[ Tout pt'i -_-'' ]

" Si déjà la peur te noues le ventre.... tu feras parti des cadavres incinérés.... Si tu veux t'en échapper, tue..... Chaque Humain est un ennemi pour toi.... Lui aussi veux s'en sortir.... " ..... " Tu as peur "
Edward sentit son coeur taper un peu plus fort dans sa poitrine. Il n'aimait pas réfléchir, ça le faisait tirer des conclusions attives dénuées de tout sens. De toute façon, il ne se laisserait pas tuer par une femme, c'était hors de question. De toute façon, à cet instant il était plus préoccupé par son bas-ventre que par sa fin proche. Et Prune n’essayait pas de changer les choses.

Edward chassa ces pensées désagréables et pénétra l’intimité de Prune, d’un geste violent. Sans ce demander si elle était prête ou non. Il ne se souciait pas d’elle. Il regarda son corps, il ne l’avait pas encore fait. Elle était sublime. Elle semblait faite juste pour plaire. Elle l’excitait au plus haut pont. Il commença a opérer des allées et venues dans son corps. Edward ressentait un plaisir brûlant, comme si c’était la première fois qu’il prenait plaisir à faire l’amour. Des goûtes de sueurs perlaient sur son front pâle. La peur, le froid, la chaleur, le plaisir. Edward accéléra le mouvement, donnant de violents coup de reins. C’était délicieux. Non, il n’avait jamais pris autant de plaisir avec personne. Peut-être que dans quelques secondes, il serait mort, mais il s’en foutait, il se foutait de tout. Plus rien n’avait d’importance. Et soudain, l’extase. Le plaisir atteint une puissance telle qu’il faillit lui arracher un gémissement. Mais Edward se reteint, trop fier pour offrir se privilège à Prune. Il déversa tout son plaisir en elle. Edward ne pensait plus à rien. Pendant quelques secondes, il avait atteint le paroxysme du plaisir.

Et puis la jouissance disparue, avec une brutalité injuste. Edward sortit de Prune. Sans se soucier de savoir si elle avait atteint l’orgasme. Il s’allongea à côté d’elle, haletant. Ca avait duré moins longtemps qu’il ne l’avait souhaité. Et peu importe. Il regarda Prune, c’est à peine s’il avait fait attention à elle. Enfin, il la voyait comme une femme. Et la peur qu’il avait chassé revint au galop, lui serrant le ventre. Il regarda Prune, prêt à réagir à la moindre attaque. L’excitation était partie. Il ne restait plus qu’un Edward méfiant, presque faible qui n’avait aucune idée de ce qui allait lui arriver.

Vampire [ Reine ] Nombre de messages : 121 Date d'inscription : 06/11/2006

Il la pénétra d'un geste violent. Mais Prune s'en foutait, elle était prète à tout, surtout à ce geste dénué de toute douceur. Elle ne ressentait pas de plaisir. Il était beau, c'est tout. Elle n'arrivait pas à aimer ses gestes. Il lui semblait qu'elle n'aimerait que des gestes Vampiriques. Ou peut-être des gestes provenants de personnes dont-elle était amoureuse. Mais comme c'était rare, pour elle, d'éprouver ce sentiment. Et il lui semblait que Edward aussi, était radin à offrir cette sensation d'amour. Soudain, il jouit. Cela surprit Prune plus qu'autre chose. Elle n'aurait pas pensé que çà se terminerait aussi vite. Un souffle étouffé, un gémissement retenu. Elle souria tendrement. Doucement, le jeune homme s'allongea à ses côtés. Son empathie naturelle lui faisait ressentir sa peur. Il était haletant. Elle le regardait. Son sourire avait disparu, révelant son visage habituel : neutre, une pointe d'ironie dans le regard, son petit nez effronté, sa bouche fine et sensuelle. Son calme appaisant.

L'Homme est un être méfiant de nature. Au moindre geste exécuté par un inconnu, il se braque et laisse suer sa peur. Il était affaibli en cet instant. Curieusement, c'est ainsi que Prune le préfèrait. Faible, calme, ayant presque perdu ses réflexes Humains. Il était temps de le mordre, qu'il perde jusqu'à son entière Humanité. Elle avait hâte, comme elle avait hâte !

Mais chaque chose en son temps. Délicatemment, Prune éxecuta enfin un geste. Sa main vint se blottir contre celle d'Edward, puis ce fut son corps ton entier. Ses jambes enlacèrent celle du garçon, puis ses seins se plaquèrent contre son torse. La Vampire ramena l'index gauche du l'humain à ses lèvres et le suçota. Doucement, sa langue parcouru ses tétons dénudés puis son épaule et enfin son menton. Redéssinant sa carotide grâce à ses lèvres, s'arrêtant dangereusement juste à ses côtés, elle lâcha soudain la main gardée si précieusement entre la sienne et s'accrocha plutôt à son cou, comme une enfant cherchant protection, avant de planter ses crocs à l'extrème limite du vaisseau sanguin vital. Elle sentit ses canines s'enfoncer lentement dans sa peau. Elle savait parfaitement ce qu'il allait ressentir : Peur, douleur. Puis elle avala son sang. Surprise, plaisir. Elle ressentait une excitation grandissante. Son corps se tendit, ses jambes finirent par enlacer son bassin une seconde fois, puis elle se colla complètement contre lui, comme si elle faisait partie d'Edward. Alors, elle remarqua que sa peau devenait plus pâle. Il devait suffoquer, s'attendre à la mort. Pourtant, les mains qui s'aggripaient tendrement à son cou, sans aucune douleur, devait le rassurer au plus haut point...

Le sang gouteux et sucré qui parvenait précedemment à flots aux lèvres de la Vampire, se tarit lentement. Avec maints regrets, elle se sépara brusquement de sa gorge. En fixant ainsi le jeune homme, affaibli, agonisant, elle se dit une senconde fois qu'il ferait un beau Vampire. Brusquement, elle planta elle-même ses crocs dans son propre poignet, et absorba son sang. En se penchant vers les lèvres d'Edward, elle l'embrassa, glissant en lui son rhésus royal et parfait. Il serait beau, encore plus qu'avant, il serait parfait...Ou presque. Délicatemment, separant ses lèvres de celles du jeune homme, elle planta son regard dans le sien, presque amoureusement.

Edward fut surpris de voir que Prune bougeait, aussi étonnant que cela puisse paraître, il n’avait même pas remarqué qu’elle n’avait pas eu de plaisir. Il se rendit alors compte qu’il aurait du mal à se défendre. Encore une fois, son enveloppe charnelle lui faisait défaut. Il haïssait ça. Au moindre effort, son corps le lâchait. Mais d’un autre côté, il était prêt à mourir, Prune lui avait fait connaître de Paradis. Elle l’avait humilié…Edward ressentit alors de la honte et une certaine dose de colère. Prune se blottit contre lui, non, il était incapable d’éprouver un sentiment de colère contre Prune. Il n’arrivait pas à lui en vouloir, il aurait dû la tuer. Il aurait dû. Edward regarda Prune lui sucer le doigt avec une espèce d’impuissance, mêlée de peur et d…d’autre chose qu’il avait du mal à interpréter. Prune était douce, calme, étrangement calme. Edward appréciait ce qu’elle faisait et il avait peur en même temps. Elle s’arrêta au niveau de son coup. Un frisson glacial remonta le long du dos du garçon. Non. Son cœur battait aussi vite qu’il pouvait, Edward était incapable de la pousser. Des regrets ? Son corps de lui obéissait pas. Oui, il aurait dû la tuer. Elle lui lâcha brusquement la main. Il avait essayé de la tué. Il n’y était pas arrivé. Elle n’était pas normale. « Si déjà la peur te noue le ventre…» Elle s’accrocha à son cou. Non… « Tu as peur.» Elle planta quelque chose dans sa carotide. Non ! Non ! Il ne pouvait pas bouger. Etait-ce donc ainsi qu’il allait finir ? Tué par une femme ? « tu feras parti des cadavres incinérés » Il sentait son sang partir. Il allait mourir, c’était la fin… « And know me, no you don't even know me ”

Il avait de moins en moins de sang. Il ne pouvait plus respirer. Il essayait. Des gestes désespérés vers la vie. Un espoir perdu quelque part. Il suffoquait. Et plus il essayait, plus son cœur battait plus il envoyait de sang vers la carotide. Mais il essayait, et il essaierait jusqu’à la mort. Comme à chaque fois. Mais cette fois ce serait la dernière. Un souffle. Encore un. A chaque fois plus faible, a chaque fois plus douloureux. Mais il essayait. Prune était là, tout contre lui. Et la mort se faisait attendre. La mort ne venait pas. Non…Il respirait par spasmes. Il n’avait même plus la force de voir ce que Prune faisait. Il voulait garder ses dernières forces pour faire durer sa vie un tout petit peu plus. Pourquoi elle ne l’achevait pas ? Il pensait de plus en plus lentement. Il respirait de mois en mois fort. Sa bouche était ouverte, appelant cet air vital qui refusait d’entrer en ses poumons. Prune l’embrassa. Elle mit quelque chose dans sa bouche. Du sang. Une soif terrible embrasa Edward. Il avala le sang. Il apprécia le goût. Mais qu’est ce qu’elle foutait ? Il n’avait plus mal. Plus mal. Plus mal du tout. Il était serein et calme, comme Prune. Sa dernière pensée vivante fut pour Sallye et sa première pensée vampire fut pour Prune. Il la regarda dans les yeux.

« Merci, Princesse. »

Non ce n’était pas la princesse mais la Reine. Mais Edward trouvait que Princesse c’était plus ‘classe’. Et il ignorait que c’était la Reine. C’était sa princesse à lui. Il caressa ses joues sans quitter ses yeux. Elle était belle. Il avait l’impression de le remarquer seulement maintenant. Pourquoi ‘merci’ ? A vrai dire, il ignorait pourquoi il voulait la remercier et il s’en foutait royalement. Une question étrange lui traversa soudainement l’esprit.

« Je suis mort ? »

C’est pour ça qu’il remerciait Prune. Il la remerciait de lui avoir fait ça. Il ne savait pas ce qu’il était devenu mais il se sentait plus fort, plus beau…Il ne détacha pas son regard de celui de Prune, il aurait voulu regarder ces deux beaux yeux pour le reste de l’éternité qui lui restait à vivre. Mais il ferait ce que Prune lui dirait de faire. Un étrange sentiment de soumission c’était installé en lui. Il ne savait pas pourquoi, mais il obéirait à Prune. Car elle était supérieure à lui. Car c’était sa Princesse. Et sa Reine.

[ En mode vite-fait xD avec le vieux PC de mes deux >.> Bon je file avant que ma mére se rende compte que je suis pas en train de matter la télé xDDD ]

Vampire [ Reine ] Nombre de messages : 121 Date d'inscription : 06/11/2006

« Merci, Princesse. »

Il la regardait dans les yeux. Ses yeux chocolats, si forts, si doux. Ils étaient étonnés, ses yeux, à Prune. La transformation qui s'était opérée en Edward était étonnante. Il ne s'était pas affiné, car son enveloppe précédente l'était bien trop. Au contraire, on pouvait remarquer qu'il avait gagné en force, en souplesse, en agilité. Sa peau était devenue presque aussi blanche et translucide que sa 'Princesse'. Avec une délicatesse dont-il aurait été incapable d'user en étant Humain, il lui caressa les joues. Prune lui souria sincèrement, apposant ses mains aux siennes, les caressants doucement.

« Je suis mort ? »

C'était donc pour çà qu'il la remerciait. Il avait raison de se sentir plus beau et plus fort. Leurs regards ne se séparèrent pas. Le visage du jeune Vampire s'était affiné, lui, à l'opposé de son corps. Ses cheveux étaient devenus plus soyeux et plus doux, ses yeux plus sereins et plus réfléchis, sa bouche plus rouge et plus sensuelle. Il était magnifique. La Reine ressentit soudain la soumission qu'il ressentait. La supériorité qu'elle exerçait face à lui, ce rang hiérarchique qui les dissociait...Elle le laissa de côté pour l'instant. A présent, elle allait faire ce qu'elle n'avait pas fait avec Iwane, et elle le regrettait. Elle allait l'initier.

* Oui *

Bref, simple et compréhensible. Elle lui avait soufflé sans entrouvrir ses lèvres, sussurer sans avoir parlé, enfin elle lui avait parlé par bribes de pensées. L'inititation avait commencée. Alors, elle se leva lentement, manifestement à regrets, en se rhabillant sous les nouveaux yeux d'Edward. Avec souplesse elle se déplaçait dans le grenier, ne faisant plier aucune poutre sous son poids félin, rassemblant ses vêtements.

- J'ai bu ton sang et tu as bu le mien. Nous sommes moitiées à présent. Tu devras m'obéir et m'aimer.

En enfilant ses talons hauts, noirs avec ce joli rubans de velours à leurs extrèmités, elle se redressant, enfin habillée, les cheveux en folie. Joliement en folie.

- Ici, c'est notre demeure. Adel y ammène des Humains, comme toi auparavant. Il souhaite intérprêter leurs faits et gestes dans cette situation. Tu connais le cerveau humain : il se laisse bien trop facilement se prendre à la peur.

L'image d'Iwane tandis qu'elle parlait des Humains, avait traversé son esprit de sorte qu'Edward pouvait ainsi mettre un visage sur le premier Vampire mordu par la Reine.

- Etant un Vampire, il va de soit qu'il te faudra respecter certaines règles. Tu es immortel, cependant le soleil te réduiras en cendres si tu y restes exposé. Tu peux être tué par un pieux dans le coeur, une décapitation ou par une crémation. Les objets en argent, l'ail, l'eau bénite, un crucifix...Evite ces choses à tous prix. Et pour ne pas te faire repèrer par les Humains, ne passe pas devant un miroir, tu ne t'y refleteras pas.

En reprenant son souffle, Prune s'attelait déjà à rassembler les vêtements du nouveau Vampire. Elle poursuivie par empathie.

* Tu t'appercevras bien vite que tu pourras ressentir une forme de vie à plusieurs kilomètres à la ronde. Il va falloir que tu t'entraînes à protèger ton esprit par un mur mental si tu ne veux pas qu'un Vampire étranger regarde les faits de ta vie les plus intimes. *

Avec délicatesse, Prune déposa les vêtements du garçon à ses pieds, et s'étant accroupie, elle ferma les yeux à demi et ouvrit soudain son esprit au monde extèrieur. Ce que Edward pouvait ressentir en cet instant ? Les émotions de Prune : Un calme flagrant, presque inquiètant, et aussi une sorte de pression sans cesse exercée sur son esprit, comme si quelqu'un essayait sans relâche de communiquer avec elle, un animal, un Vampire, parfois même un Humain pensant communiquer avec un quelconque Dieu. Mais il pouvait aussi sentir son mental buter sur quelque chose qu'il ne pouvait pas voir. Elle protégeait son passé de la curiosité mentale d'Ed.

- Tu comprends ainsi qu'en aucun cas tu ne devras dévoiler ton rang Vampirique à un Humain.

Sa voix se fit soudain légèremment plus sèche, mais elle ne perdait pas de son calme ou de son charme. Et, comme si expliquer toutes ces choses essentielles à n'importe quel Vampire l'avait exténuée, elle s'assit définitivement à terre, retenant son menton entre sa paume droite, le coude appuyé sur son genou, lui-même retenu contre sa poitrine. Doucement, ses yeux se fermèrent et elle poussa un léger soupir résigné. Elle chercha mentalement un brin de réconfort ainsi que physiquement, la main du jeune Vampire, sans réellement s'en rendre compte. C'était la première fois qu'elle réagissait ainsi. D'habitude, ses faits et gestes étaient froids, et en aucun cas elle ne cherchait un quelconque soutien envers d'autres personnes. Mais cette fois-ci, c'était diffèrent.

* J'éspère au moins que tu seras plus romantique, à présent...*

Elle ironisait, enfin, sans réellement attendre de réponse, elle ouvrit soudain les yeux pour se retrouver face à un Edward...Sublime...

[ XD Rooh, c'pas bien çà X3 Mais j'suis quand même contente que tu sois passée, j'étais trop surprise quand j'ai vu que tu m'avais rép' ^.^ Mais te fous pas dans la merde à cause de çà surtout >_____< ]

Prune était étonnée. Edward pouvait ressentir ce qu’elle ressentait. C’était tellement bien. Il sentait libre et fort. Comme s’il faisait enfin attention aux choses qui l’entouraient. Edward fut surpris d’entendre la voix de Prune raisonner dans sa tête. Il aurait sursauté, dans d’autres conditions. Il savait que Prune avait ressentit son étonnement. Il la regarda se rhabiller. Déjà fini ? Tant pis, si Prune le voulait. Il se rhabillerait après, Prune parlait. Lui obéir et l’aimer. Edward sourit. Elle n’avait pas besoin de le lui dire, il l’aurait fait. Il la regardait s’habiller, elle était belle, elle était sublime. Adel…Elle parlait de lui comme si elle le connaissait. Elle le connaissait peut-être. Edward regardait Prune comme un enfant regarda sa maîtresse le premier jour d’école. Il buvait ses paroles et les gravaient précieusement dans sa mémoire. Prune pensait à quelqu’un, le premier humain qu’elle avait transformé en vampire. En comprenant cela, il ressentit une sorte d’amertume. Il avait eut la faiblesse de croire qu’il était le seul. Le seul qu’elle ne transformerait jamais. De la jalousie ? Certainement. Mais après tout, c’était la Princesse, elle faisait ce qu’elle voulait, peu importe la souffrance qu’Edward pouvait ressentir, il considérait ses sentiments comme obsolètes.

- Etant un Vampire, il va de soit qu'il te faudra respecter certaines règles. Tu es immortel, cependant le soleil te réduiras en cendres si tu y restes exposé. Tu peux être tué par un pieux dans le coeur, une décapitation ou par une crémation. Les objets en argent, l'ail, l'eau bénite, un crucifix...Evite ces choses à tous prix. Et pour ne pas te faire repèrer par les Humains, ne passe pas devant un miroir, tu ne t'y refleteras pas.

Le soleil ? Une pointe de regret. Juste un tout petit peu. C’était le prix à payer pour devenir si puissant, c’est ce qu’il se dit. Toutes ces choses constitueraient ses seuls faiblesses. Le soleil, l’argent, l’eau bénite, l’ail…Il sourit. Sa grandeur le faisait sourire. Il se sentait milles fois supérieur à ce qu’il était avant. Un pauvre débile qui se laissait à avoir facilement. Prune ramassait ses vêtements. Edward la regardait faire. Ce n’était pas à elle de faire ça. A elle, la Princesse ! Protéger son esprit. Edward acquiesça, il n’avait pas la moindre idée de la manière dont il allait procéder. Il y réfléchirait plus tard. Il n’avait rien à cacher à Prune. Il la regarda poser ses habits sur le sol.

Edward commença dont à s’habiller. Avec une rapidité et une grace qu’il n’aurait même envisagées quand il était humain. Elle ouvrit son esprit. Il ressentit ce qu’elle ressentait. Du calme, une pression, et la fermeture. Elle lui cachait des choses. Il ressentit de l’avidité et de la jalousie pour ses choses qu’elle cachait. Mais jamais, jamais il ne lui demanderait de quoi il s’agissait. Elle les lui dirait quand elle le voudrait. Il ne voulait pas le savoir tant qu’elle ne voudrait pas qu’il sache.

-Tu comprends ainsi qu'en aucun cas tu ne devras dévoiler ton rang Vampirique à un Humain.

Edward réagit immédiatement à cette phrase.

« Alors, comment je fais pour me nourrir ? Je les tue à chaque fois ?? »

Il avait posé cette question innocemment. Cela ne lui déplaisait pas de tuer tous les humains qu’il croiserait. C’était, de toute façon, ce qu’il avait prévu depuis le départ. Cette régle semblait importante, d’après le ton que Prune venait d’adopter. Elle s’assit. Edward fit de même. Elle était si jolie. Il la regardait comme on regarde une petite fille, avec un immense respect en plus. Il prit sa main, la serra dans la sienne et y déposa un petit baiser. Cette maison, la sienne, la leurs, la ‘notre’, il n’avait plus envie de la quitter. Il voulait y rester pour l’éternité avec Prune. Juste elle et lui.

* J'éspère au moins que tu seras plus romantique, à présent...*

Edward eut un petit rire joyeux. Il prit Prune dans ses bras. Elle avait besoin de réconfort. Il posa ses lévres sur sa tête. Et il essaya de répondre par pensées à Prune.

* Je serais, comme tu veux que je sois, Princesse. *

Adel…Cette pensée traversa le vampire d’un coup. Il posa les questions suivantes, sans se presser, d’une voix douce et traînante, qui semblait vouloir rassurer.

« Au fait, c’est qui Adel ? Qu’est ce qu’il veut ? Tu le connais ? »

Vampire [ Reine ] Nombre de messages : 121 Date d'inscription : 06/11/2006

Jaloux ? Edward était jaloux ? Cela fit quelque peu sourire la jeune Vampire, du fait qu'elle n'en voyait pas la raison. Mais pour l'instant, elle ne chercha pas à le contredire. A vrai dire, la jalousie était une de ses faiblesse. La possessivité, la jalousie. Deux choses sans lesquelles l'amour était inexistant, selon Prune. Ainsi - tandis qu'ils continuaient à communiquer - il pensait n'avoir rien à lui cacher ? Elle nota ceci dans un coin de sa mémoire, pour le lui rappeler dans quelques instants.

« Alors, comment je fais pour me nourrir ? Je les tue à chaque fois ?? »

A vrai dire, cette question n'avait jamais éffleuré l'esprit de la Reine. C'était instinctif, pour elle.

- Oui. Evite les bestioles, c'est plus diffcile à digérer. Il y a des réserves de sang à l'infirmerie en cas d'extrème urgence.

Alors qu'elle s'asseyait tout en poussant son petit soupir, il fit de même. Elle ne s'attendait pas à sentir sa main plus chaude que la sienne contre sa paume. Prune entrouvrit les yeux, juste à temps pour l'appercevoir poser ses douces lèvres contre sa main. Alors qu'elle fit une légère remarque, il eût un petit rire joyeux, en l'enlaçant. Doucement, il embrassa son front. Tout d'abord sincèrement surprise, Prune resta un instant sans voix, puis fini par esquisser un sourire rassuré et rassurant, se blottissant contre le torse d'Edward.

* Je serais, comme tu veux que je sois, Princesse. *

Cette transmition de pensée ne fit que surprendre un peu plus la jeune fille : Il apprenait vite, agissant par instinct. Quand elle disait qu'il ferait un vampire magnifique, presque parfait. Mais elle répliqua vivement, toujours par pensées :

* Non, ne dis pas çà...Je veux que tu sois toi-même, agit en suivant ton instinct. Je ne serais pas toujours à tes côtés...*

Quoique...Et cette pensée amusa la jeune fille, jusqu'à ce qu'une sorte d'hurlement mental crissa contre son cerveau : Adel...Adel ! Cette pensée avait traversé le Vampire d'un coup, vivement et sèchement. Elle plissa les yeux, s'agrippant à la veste du jeune homme. Sa voix douce et traînante contrastait étrangement avec la pensée presque sauvage qui l'avait tourmentée quelques secondes auparavant.

« Au fait, c’est qui Adel ? Qu’est ce qu’il veut ? Tu le connais ? »

Un long silence s'ensuivit. On n'entendait plus que la respiration des deux êtres, deux sons qui allait à l'unisson. Doucement, les lèvres fines et roses de Prune s'entrouvrirent sans laisser passer le moindre son.

* Oui. *

Voulait-il en savoir plus ? Voulait-il apprendre qu'ils étaient amants ? Qu'ils s'étaient aimés - ou du moins que Prune l'avait aimé ? Qu'il...Qu'il...Brusquement, un mur mental s'éleva sèchement dans l'esprit de la jeune fille, repoussant violemment l'esprit du Vampire, plus instinctivement qu'autre chose. Pourtant ses mains ne cessaient pas d'étreindre le dos du garçon. Elle restait blottie contre lui. Curieusement. Allait-elle pleurer ? Quand avait-elle verser des larmes pour la dérnière fois ? Quand elle s'était retrouvée seule ici, sans son amoureux ? Puis quand Adel avait disparu, et ammené ici des gens qu'elle ne connaissait pas, des gens qui foulaient d'un pas lourd et orgueilleux le sol de sa Maison...? Au fond, il fallait croire qu'elle était plus sensible que l'on pouvait le croire, quand on lui témoignait un semblant d'attention. Des bribes de mots traversaient le mur pourtant si puissant de sa barrière mentale. Il semblaient ainsi dire : Nous sommes les mots les plus chéris de l'esprit de Prune, nous lui appartenons et la faisons souffrir.

* Où il est, hein ? Amoureux...Amoureux...Tué. Tuer. Adel...Appartenir. E...Ed...Edward.*

Ils glissaient comme de l'eau dans l'esprit du jeune homme. Et elle se laissait aller, elle se laissait aller...Jusqu'à finir par lâcher un lourd soupir de frustration, qui était selon elle, indigne de son rang.

Je veux que tu sois toi-même, agit en suivant ton instinct. Je ne serais pas toujours à tes côtés...*

Quoique...Edward sourit. Cet instant calme lui avait fait du bien. Mais Prune eut une réaction des plus inattendues lorsqu’Adel traversa l’esprit d’Edward. Prune s’agrippa à lui. Le vampire la regarda, sans savoir quoi dire, sans savoir quoi faire. Sa princesse souffrait, il ne savait pas pourquoi, il ne savait pas quoi faire…Son impuissance le dégoûtait. Adel faisait souffrir Prune. Edward leva la tête, on aurait dit qu’il s’attendait à voir cet enfoiré flotter au-dessus de leurs têtes. Amants ? Edward regarda Prune brusquement pendant que ce terme qui prenait une acidité douloureuse résonnait en lui. Amants, elle l’avait aimé. Et puis plus rien. Edward en avait, de toute façon, assez entendu. Il regarda sa Princesse, il aurait aimé, lui aussi, fermer son esprit. Il se sentait trahit, humilié. Et Prune, comment elle devait se sentir, elle ! Il la serra, fort, contre lui. Il murmura un ‘Chuuuuuut’ doux. Il avait été un peu surpris de voir Prune sombrer rien qu’en pensant à …. Lui. Il s’en voulait.

* Où il est, hein ? Amoureux...Amoureux...Tué. Tuer. Adel...Appartenir. E...Ed...Edward.*

Elle se sentait mal. Edward compris, alors, ce qu’elle ne voulait pas qu’il sache. Il caressa avec douceur le bras de sa Reine.

* Pardonne-moi, Princesse, Pardonne-moi… *

Il s’en voulait. Ce qu’il était con. Il releva la tête et regarda par le trou du mur, les recoins du greniers, les endroits où il pouvait y avoir une caméra. Comment il faisait pour les voir ? Elle l’aimait peut-être encore. C’était lui son ‘amoureux’ ? Lui qu’elle voulait tuer ? Elle entendait tout ! Edward ne savait pas comment fermer son esprit. Il fixa le trou du mur d’un air suspicieux. Il murmura, afin qu’Adel aussi, si tenté qu’il les entendait, le sache aussi. Edward verrait bien comment il réagirait, ce con.

« Je te le trouverais, ton Adel. Je te le ramènerais ici, Princesse. Tu le tueras, si tu veux. »

Il fixait intensément le mur. Comme s’il était certain qu’Adel se cachait derrière.

* Je te le promets *

Vampire [ Reine ] Nombre de messages : 121 Date d'inscription : 06/11/2006

Prune s’agrippait à lui. Les sentiments d'Edward glissaient dans son cerveau, et elle sentit soudain son humiliation, cette sensation de trahison. Mais curieusement, il glissa un petit 'Chuut' léger et douw, tandis qu'il la serrait fort contre lui. Il s'en voulait. Pourtant, il lui caressa son bras d'un blanc laiteux.

* Pardonne-moi, Princesse, Pardonne-moi… *

Il n'avait pas à s'excuser ! Mais ses pensées semblaient contredire ses paroles...Et tandis qu'il scrutait le plafond du grenier - idéal pour y cacher une caméra, Prune entendait chacune de ses questions. ' Comment il faisait pour les voir ? Elle l’aimait peut-être encore. C’était lui son ‘amoureux’ ? Lui qu’elle voulait tuer ? ' Mais avant qu'elle n'ait pu répondre à la moindre de ses questions, il chuchota, comme s'il s'adressait plus à Adel qu'à elle.

« Je te le trouverais, ton Adel. Je te le ramènerais ici, Princesse. Tu le tueras, si tu veux. »

Emmergeant de ses pensées, elle se sentait soudainement bien, voir même merveilleusement bien, dans ses bras. Ce qu'il disait avait quelqeu chose de réconfortant, en particulier lorsqu'elle pouvait sentir son odeur et se blottir contre lui.

* Je te le promets *

Une promesse ? Une promesse...Avec une douceur inimagineable, Prune déposa un léger baiser sur la joue droite du jeune Vampire. Puis, doucement, se releva, le laissant enfin se déplacer librement. Elle mit quelques instants avant de retrouver son équilibre, puis elle souffla doucement quelques mots.

- Il nous voit. Il nous regarde. Toujours...

Attrapant la main du jeune homme, elle cala son dos rassurant sur sa poitrine, et pointa du doigt une fissure parmis d'autres dans le mur du grenier. De cette façon il allait sûrement pouvoir y déceler un objet particulier.

- Regarde bien. Concentre-toi sur l'endroit où je pointe mon doigt. Regarde !

Durant une fraction de secondes, un point rouge était apparu, signe que la caméra fonctionnait bien. Maintenant que ce point avait permis de déceler plus facilement l'objet, on pouvait en appercevoir les contours, puis l'orifice qui les fixait, d'une façon perverse.

- Indécelable à l'oeil Humain. C'est suffisement éreintant pour les Vampires.

Soudain, elle abaissa d'un mouvement souple son bras, puis d'un geste félin glissa son bras droit autour de la gorge du jeune homme. Un geste si rapide, que même Edward - qui ne s'y était pas préparé - n'eût pas le réflexe idéal pour l'éviter. Son bras si fin était pourtant puissant et il lui permettait ainsi de maîtriser des adversaires plutôt lourds. Son deuxième bras s'était arrêté au niveau du ventre du Vampire. Sa paume y était apposé, comme une mère caressant son enfant encore foetus. Doucement, cette main remonta sensuellement jusqu'aux lèvres du jeune Vampire.

- Il faut que tu sois prêt. Dans n'importe qu'elle situation. Avec n'importe qu'elle personne. Quel que soit le lieu. Même avec tes frères, même avec ta Reine.

* Surtout avec ta Reine. *

L'amusement dont faisait preuve Prune en cet instant se déversa dans l'esprit du jeune homme. Doucement, elle se dégagea. Refaisant le noeud fuschia qui bordait son corage noir, elle murmura.

- Je vais te quitter.

Ses yeux chocolats se posèrent sur lui, et comme une bise fraîche, sa main caressa la joue d'Edward. Lentement, mais sûrement, elle se dirigeait vers l'orifice du grenier. Comme lorsqu'Edward avait pu l'appercevoir la toute première fois.

- It's just like you to come and go
And know me, no you don't even know me...

Un petit sourire à l'égard d'Edward, un dernier déhanchement provocateur de hanches.

* Si tu as besoin d'aide, pense fort à moi. Pour fermer ton esprit...Idem.*

Un dernier regard, et d'un claquement de talons, comme s'il s'était agit d'un point d'eau, elle plongea à travers le trou béant du grenier, laissant son corps si blanc percer les ténèbres profondes du petit jardin.

[> Salle de bain nuptiale. ]

Les yeux verts d’Edward se plantèrent dans le minuscule orifice que Prune lui avait montré.

- Regarde bien. Concentre-toi sur l'endroit où je pointe mon doigt. Regarde !

Il fixait la caméra avec une intensité sauvage. Adel, d’où il était, il devait bien rire. Mais Edward s’en foutait. Peu importe le temps que cela lui prendrait. Il trouverait Adel, il ramènerait ici, dans la maison, devant Prune. Il l’avait promis. Mais c’était impressionnant. Le mal qu’il se donnait pour les observer. C’était inutile. Edward sourit. Prune le sortit soudainement de son imagination. En un instant elle le maîtrisa, Edward était surpris. Il ne se débattit pas. Il continuait de fixer la fissure. Elle avait des ressources, sa Reine. Ce qu’elle lui dit n’avait rien de réconfortant. Elle voulait, en quelques sorte dire ‘Ne fais confiance à personne, même pas à moi’. Prune s’amusait, Edward le ressentit. Il cessa donc d’être sérieux et la regarda. Elle se dégagea avec grâce et douceur.

- Je vais te quitter.

Il ne répondit rien, il fit un bref signe de la tête. Un sourire. Les yeux chocolats de Prune lui faisaient envie. Il aurait aimé qu’elle reste avec lui. Mais il ne dit rien, il chassa cette pensée de son esprit. Il avait l’intention d’arpenter la maison. Pour croiser d’autres vampires ou des humains. Ou même peut-être Adel, qui sait ? Mais de toute façon, il ne savait pas à quoi il ressemblait. Prune s’arrêta à l’endroit où il l’avait vue pour la première fois, quand il n’était qu’un être humain. Elle était belle. Elle chanta cette chanson.

- It's just like you to come and go
And know me, no you don't even know me...

" Your so sweet to try oh my, you caught my eye
A girl like you's just irresistible "

Il lui rendit son sourire, la regarda se déhancher, encore une fois. Il la reverrait bientôt, il le sentait. Les deux vampires échangèrent un dernier regard. Edward gravait précieusement les informations qu’il avait acquises. Il regarda Prune s’en aller. Quand elle fut partie, un lourd silence s’abattit dans le grenier. Edward reposa son regard sur la caméra. Un regard brûlant. Un regard de défis. Il s’approcha, profitant de son agilité nouvelle pour éviter de tomber. Il s’approcha le plus possible de la caméra. Adel était peut-être en train de le regarder à cet instant. Un sourire narquois apparut sur les lèvres du vampire, laissant apparaître ses canines pointues.

« D’accord, c’est pas très courageux, mais c’est plutôt sage de ta part, de ta cacher dans ton trou, comme un lapin, Adel. »

Le ton de sa voix avait changé, il était devenu glacial et avait claqué dans le silence de la nuit. Edward se dirigea vers la sortie, par où il était entré. Au dernier instant il s’arrêta. Sans se retourner il murmura.

« Mais c’est pas grave, je te trouverais. Je l’ai promis. »

Il sortit, avec une grâce qui n’effleurait même pas celle de Prune mais dont il aurait été incapable en étant humain. Il commença à arpenter les couloirs.

[> Salle de bain nuptiale. ]