Anaël

Fiche de Présentation

Prénom : Anaël
Âge : 15 ans
Sexe : Masculin
Nationalité : Française
Orientation sexuelle : ... Surprise ^^

Caractéristiques physiques :

Anaël a horreur de son corps.

Il est bien trop faible, bien trop chétif. Bien trop petit, aussi. Où est la musculature que certain garçon de son âge possèdent ? Evaporée. Où est ce corps bien viril qu’il rêverait d’avoir ? Non existant.
Lui, il doit supporter sa taille bien trop fine.
Il déteste son teint pâle, maladif, qui ne fait qu’accroître sa faiblesse. Il déteste sa peau bien trop douce, ses traits bien trop fins pour un garçon. Il haï ses gestes gracieux qui le font tant ressembler à une fille !

Mais il ne comprend pas.

Il ne veut pas croire que sa beauté androgyne fait tout son charme.
Il ne comprend pas que sa fine carrure donne envie de le protéger, de l’aimer.
Il ne veut pas entendre que son air mélancolique, qu’il arbore tout le temps, ne le fait que d’avantage ressembler à un chérubin tombé du ciel.

Anaël à un visage délicat. Il ne sourit jamais, ou sinon, d’un sourire triste. Ses yeux d’un vert de jade lui donne un regard de chien battu. Ses cheveux, blonds cendrés, retombe en mèches désordonnées de part et d’autres de son visage. Il ne s’habille que simplement. Il n’a pas beaucoup d’argent. Parfois, ses vêtements sont déchirés.

Sur sa poitrine, repose un pendentif. Un pendentif d’argent. Une croix, précisément.
Et c’est quand Anaël n’a plus la force de continuer qu’il serre fort le bijou contre son cœur.
Et cela lui rend un semblant de courage…

Personnalité :

Tout d’abord, Anaël à une très basse estime de sois. A son avis, il n’est qu’un monstre.
Du noir dans du blanc. Ou du blanc dans du noir.
Il n’est qu’un faible parmi les forts. Qu’un petit parmi les grands.
Il pense être une tâche de la vie.
Il croit qu’il ne mérite que de crever, là, sur le trottoir, comme un chien.
Mais d’un autre coté, il a affreusement peur de la mort. Tellement peur que cela en devient une maladie. Il craint de découvrir ce qu’il y a « après ». Pour lui, ce n’est que négatif.
Il est persuadé que l’enfer existe. Il est convaincu que ce qu’il a vécu, là, sur terre, n’est qu’un avant goût de sa mort.
Ces pensées le poursuivent même jusque dans ses cauchemars.
Anaël est faible. Il cède vite à la panique. Il est peureux. Il est comme un petit chaton dont on doit s’occuper constamment. Dans sa vie, il a tellement manqué d’amour qu’il en réclamera toujours plus. Les larmes tombent vite de ses yeux. Et il ne veut plus jamais se retrouver seul.
Anaël, c’est un peu comme un fardeau. Une sangsue. Mais une sangsue tellement mignonne…
Il est facilement manipulable…jusqu’à un certain point. Il faut s’y prendre avec tact.
Un peu timide et innocent, il ne trouve cependant plus la force de rêver.
Durant son enfance, il a appris à devenir réaliste. Avec lui, il n’est plus question d’utopies stupides. Qualité ou Défaut ?
Anaël déteste le sang. Il déteste le noir. Il déteste la mort.
En somme, il déteste beaucoup de choses. Plus qu’il n’en aime.

Peut-être que s’il prenait un peu confiance en lui, le petit chaton qu’il est se transformerait-il progressivement en gros chat ?

Histoire :

Un vent froid qui balaye le ciel. Les étoiles qui éclairent la terre. La lune pâle qui domine la nuit. Nulle âme qui vive. Personne dans les rues.
Paris. Un Parc.
Les feuilles mortes s’envolent. Le givre commence à s’installer sur les bancs inoccupés. Le feuillage des arbres danse lentement.
Et au milieu de ce paysage nocturne, un enfant.
Il a froid. Très froid. Aujourd’hui, il n’a gagné que peu d’argent. Il s’est seulement autorisé une écharpe en plus de son morceau de pain. Mais même avec ce bout de tissus passés autour du cou, il tremble. Pourtant, il sait qu’il n’aurait pas du l’acheter, cette écharpe. C’est bien trop d’honneur pour un monstre tel que lui. Mais il est trop faible. Il ne sait pas résister aux nuits glacées de l’hiver. Et il a très peur de la mort.

Il est recroquevillé sur lui-même. A son corps, on voit qu’il ne mange pas à sa faim. Il a un teint maladif et ses os sont très marqués dans sa chair.
Il redoute le lendemain. A nouveau, il devra supporter les moqueries. Les regards de pitié. Hypocrites. A nouveau, on lui lancera des pierres. Et lui, il se laissera faire.
Car il est un monstre.
Glacé sur son banc, il ferme les paupières. Transit de froid, il essaye de dormir. Peut-être le sommeil sera-t-il clément avec lui, aujourd’hui ? Peut-être lui épargnera-t-il une nouvelle nuit d’insomnie ? Non. Soit le sommeil est sourd, soit il prend un malin plaisir à le faire souffrir. Comme tous les autres... Mais après tout, il a raison. Il faut faire souffrir les monstres.

Il n’entend pas des pas s’avancer dans sa direction. Il est bien trop absorbé par ses pensées.
Songes d’un garçon orphelin dans la pénombre.
Ses joues sont rougies par le froid. Ses paupières closes tremblotent lorsque une bourrasque de vent plus forte que la moyenne s’abat sur ce petit corps habillé d’haillons.

Une caresse papillon sur sa joue droite. Ses yeux s’ouvrent légèrement. Il voit un visage. Serait-il mort ? Serait-ce un ange ? Serait-il au paradis ? Finalement, la mort, c’est pas si terrible…
« L’ange » prend la parole. Une voix douce, chaude. Réconfortante.

- Tu dors ?
- …

Il s’assoit à coté de lui.

- Il est tard et il fait froid, ne devrait-tu pas être chez toi ?
- …

Il le regarde longuement.

- Es-tu muet ?
- …Non.

L’inconnu esquisse un sourire satisfait.

- Alors, que fait-tu la ?
- Je passe ma nuit.
- Pourquoi ne rentres-tu pas chez toi ?
- Je n’ai pas de « chez moi »
- Pourquoi ?
-…Je suis un monstre.

Il parait septique. L’enfant reprend.

- J’ai tué.
- Qui ?
- Ma mère, puis mon père …
- Comment ?

Etrangement, Anaël a envie de faire confiance à cet inconnu et de lui confier son lourd fardeau. Cela fait tellement longtemps qu’il n’en a pas parlé…Et il a enfin une chance de se libérer ! De plus, « l’ange » n’est pas d’ici, il n’a que très peu de chances de le revoir un jour. Et puis, s’il restait dans le quartier, il finirait par apprendre l’histoire…

-…Elle est morte après ma naissance. Mon père c’est suicidé ensuite.
- Ce n’est pas toi qui les as tués.
- Ce n’est pas ce que les gens pensent.
- Je vois…Toi aussi, tu es un exclus de la société, alors.

Sourire cynique. « L’ange » détache d’un geste lent un pendentif où est accroché une belle croix en argent. Avec douceur, il la met dans la main de l’enfant.

- Quand tu en auras marre de la vie, quand tu seras au bout du rouleau, pense à moi.

Sans un mot, et sous le regard ébahit d’Anaël, il part. L’enfant ne songe même pas à l’en empêcher. Il se contente juste de serrer le bijou très fort en regardant l’inconnu s’éloigner. Longtemps, il reste, comme ça. A fixer encore et toujours la même direction.
Puis il s’endort…

Et même s’il ne le sait pas encore, cette croix en argent, elle lui sauvera sûrement la vie.

Goûts personnels :

Anaël n'aime pas tout ce qui à attrait à la mort.
Il aime le soleil, la mer, les fleurs...
Il aime le seul bijou qu'il n'ai jamais possédé, et secrétement l'homme qui le lui a donné.
Il aime la musique. Il aime la lumiére.
Il aime la vie...

Adorable, ton perso est absolument adorable
Evidemment, s'il a une croix en argent, çà risque d'être plus dur, il a ses chances de survie X3