Toketsu
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 Mwri [petite ange sans cervelle ^^']

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Mwri
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[ Rhésus Delta ]
Neutres [ Rhésus Delta ]
Mwri


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MessageSujet: Mwri [petite ange sans cervelle ^^']   Mwri [petite ange sans cervelle ^^'] Icon_minitimeSam 10 Fév - 15:43

Fiche de Présentation


Prénom : Mwri (se prononce « Mourrri », mais plus rapidement en roulant le "r" contre le palais)
Âge : 16 ans
Sexe : Féminin
Nationalité : Anglaise (mais comme par magie, elle sait bien parler le japonais ¬ .¬ )
Orientation sexuelle : Elle n’y a pas encore réfléchi... Mais la petite est toujours modifiable, surtout à son âge...

Caractéristiques physiques
Toute petite, toute mignonne, Mwri ne fait pas son âge et son visage juvénile porte les marques de l’innocence même. En règle générale, on ne lui donne pas plus de treize ans. Loin de se vexer, la jeune fille accueille ces erreurs avec un rire amusé qui accentue plus encore sa mine d’enfant trop vite grandi.
Si sa taille, qui avoisine les 1m50, n’attire pas les regards, il serait presque impossible d’échapper à la grâce naturelle, et presque inhumaine, qui se dégage de ses mouvements. Elle se déplace aussi légèrement qu’un oiseau et, tout comme ce dernier, elle a tendance à privilégier les sautillements aux pas. Mwri aime également courir, elle est capable d’aller très vite lorsqu’elle le veut. (heum… surtout si elle vient de faire une bêtise en fait), mais marcher, elle ne sait pas... Ainsi, vous la verrez presque toujours trottiner aux côtés de ses amis. Incroyablement agile, ce phénomène profite du moindre carré d’herbe pour effectuer des cabrioles, marcher sur les mains, esquisser quelques pas de danses, grimper aux arbres, …

Mwri possède un physique peu commun. Peu commun mais cruellement désirable si on ne se laisse pas rebuter par sa différence. Un corps svelte qui arbore la musculature légère des acrobates. Une peau d'une roseur immaculée, dont la texture n’est pas sans rappeler celle d’un nourrisson… Lisse, douce comme une pêche et agréablement tiède… Ses joues légèrement rebondies accentuent le petit air mignon et débonnaire inscrit sur son visage. Des cheveux très fins, couleur rose pâle, auxquels se mêlent quelques plumes exotiques, encadrent son joli minois. Coupés en une sorte de dégradé irrégulier, ils effleurent la pointe de son menton devant et viennent s'échouer au bas de sa nuque derrière. Sa bouche en cœur aux lèvres quelque peu charnues, et constamment entrouvertes, semble toujours attendre les baisers. Et quels yeux ! Des prunelles aussi scintillantes que des rubis. Véritable reflet de son passé douloureux, son regard laisse filtrer une douce mélancolie. Une mélancolie attendrissante, qui ne la quitte jamais totalement, même lorsqu'elle rayonne de bonheur… Malheureusement, il arriva un jour où Mwri perdit tristement son œil gauche, depuis, elle est contrainte de porter un œil de verre. Un œil tout à fait normal, sauf qu’il est totalement démuni de vie et on se demande toujours ce qu’il peut bien fixer, comme s’il pouvait scruter l’intérieur de vous. Heureusement, la teinte de ses yeux fait que son regard reste tout aussi captivant et en aucun cas dérangeant.

Personnalité
S'il fallait décrire le caractère profond de Mwri, il pourrais se résumer en une phrase : Mwri est un ange. Ses pensées sont aussi pures que son teint est rosé comme la pluie du matin. La jeune fille ne désire que deux choses : le bonheur de ceux qui l'entourent, l'affection de ceux qu'elle aime. Toutes ses actions vont en ce sens et sa notion de sacrifice est immense. Le mot "haine" ne fait pas parti de son vocabulaire. Si elle ne peut aimer ceux qui s'amusent à attiser la souffrance des autres, elle leur pardonne sans hésiter leur mauvaise conduite, elle l'attristerait presque. Selon elle, la méchanceté pure n'existe pas, les gens réagissent juste différemment. Et les plus mauvais ne sont rien d'autre que ceux qui n'ont pas trouvé de main dans les instants les plus difficiles de leur vie. Beaucoup disent que son optimiste la perdra. A voir avec quelle facilité elle donne sa confiance aux gens, cette prédiction devient fort probable. Mwri sait pourtant d'aventure qu'il ne suffit pas de se montrer bonne et généreuse pour attirer les gentillesses. Elle le sait, mais aucune mauvaise expérience ne la retient car, malheureusement pour elle, son esprit est un peu trop simplet. Et sa naïveté invite les plus mesquins à profiter d’elle.

Seule, Mwri est pareille à la feuille morte emportée par le courant d'un fleuve : elle subit, ploie sans broncher à la domination des autres et obéit à tous leurs désirs. Elle est faible. Trop faible pour surmonter les cruautés du monde sans y laisser des débris de son cœur. Personne ne l'a jamais vu en colère, puisqu'elle est incapable d'en vouloir aux autres. En revanche, les larmes lui viennent assez facilement… Si on la couvre d'injures et de reproches, elle n'essayera pas de répliquer, et serait même capable d'approuver son tortionnaire, voire de demander son pardon. La stupidité pourrait-elle aller plus loin ? Hélas, si la jeune fille sait faire preuve d'une grande gaieté en temps normal, elle n'a aucune estime d’elle-même... Et pourtant, sa vertu fait d’elle une perle excessivement rare. Quand les personnes qu'elle aime sont menacées, Mwri peut même faire preuve d'un certain courage. Elle aime la vie, mais serait prêt à la donner si cela pouvait leur offrir un meilleur sort. Elle apporte son aide à ceux qui en ont besoin, sans songer aux conséquences. Mais voilà, malgré toute sa bonne volonté, la jeune fille est une alliée peu précieuse lorsqu'il s'agit de faire face au danger. Si elle ose répliquer à des insultes injustifiées, une réponse un peu trop acide la fera fléchir de suite. Elle n’hésiterait pas à se jeter en plein dans une « bataille » pour protéger ses « amis » mais là aussi, elle ne sera guère très utile car elle troquera bien vite son rôle de « sauveur » pour celui de « victime ».
Tant de maux pour récompenser ses bonnes intentions. La fragilité de son âme le supporte mal et, malheureusement, il s'avère que la fille est très encline à la dépression. Pas à la dépression passagère, mais à un total replis sur elle-même. En général, il suffit que ceux qu'elle aime lui témoignent toute leur attention pour la sortir de son malaise. Cependant, elle serait capable de mettre fin à ses jours sur un coup en tête en subissant une peine trop forte, la perte de la personne qu'elle aime plus que tout au monde par exemple… Son équilibre sentimental est donc à surveiller de près, puisqu'elle ne réagit qu'en suivant les penchants de son cœur… Ceci la rend très pur, et très naturelle mais sa réflexion s'en trouve un peu amoindrie et nous ne pourrions clore cette description sans évoquer son côté maladroit et, il faut le dire, stupide…

Au premier abord, vous risquez de vous retrouver confronté à un personnage particulièrement joyeux. Mwri aime faire de nouvelles connaissances, et elle se montrera très enthousiaste à l'idée d'engager une discussion. Son interlocuteur se retrouvera alors submergé par un flot de paroles sans queue ni tête puisque la jeune fille s'exprime en suivant le fil de sa pensée, en relatant tout ce qui lui passe par la tête. Il est donc fortement conseillé de ne pas lui faire partager un secret, ou de critiquer quelqu'un devant elle, car, malgré sa bonne volonté, elle serait bien capable de laisser filer ces informations "confidentielles" au cours de ses discours… Et, à vrai dire, elle ne s'en apercevra pas avant qu'on lui en fasse le reproche. Aussitôt, elle promettra de faire plus attention la prochaine fois, mais cette promesse doit sans cesse être renouvelée car elle l'oubliera l'heure suivante... Voilà ce qui fait que certains aient beaucoup de mal à la supporter... Il faut savoir faire preuve de patience, ou privilégier l'amusement au reste, car Mwri ne pense pas, elle vit au présent, elle aime jouer, rire et plaisanter.
Si elle ne comprend pas grand-chose, sa grande imagination et ses associations d'idées enfantines, lui permettent de trouver une réponse à toutes les questions qui lui sont posées. Une réponse tellement loufoque qu'elle laissera perplexe tous ses auditeurs... Il faut s'armer d'énormément de patience pour espérer faire rentrer quelque chose dans sa petite tête creuse. Mais, au moins, si le sens de vos paroles lui échappe, elle essayera tout de même de s'y intéresser… En vous coupant toutes les dix secondes pour vous poser une question inutile (dont la réponse se trouve parfois dans vos précédentes paroles…)… Et bien sûr, si vous lui demander de ne pas retenir ce qu'elle ferait mieux d'oublier, vous pourrez être sûr qu'elle s'en souviendra… Autre problème à signaler : bien que la jeune fille sache "tout faire" avec son corps, elle n'est jamais parvenu à maîtriser ses doigts donc ce n'est pas à elle qu'il faudrait demander service pour les travaux manuels et il faut la surveiller scrupuleusement lorsqu'elle se trouve entouré d'objets qui se brisent facilement (d'autant plus qu'elle a tendance, comme les enfants de bas âge, à toucher tout ce qui l'intrigue ou l'attire…).

Son âme est peut-être pure, mais comment ne pas s'énerver un jour où l'autre lorsqu'on est appelé à la fréquenter souvent ? Seulement, en lui criant dessus ou en la repoussant, vous la ferez pleurer… Et là, devant l'expression pitoyable qui se peindra sur son visage, comment ne pas culpabiliser ? Mwri est un être qu'il faut savoir apprécier tel qu'il est, sans essayer de le changer, ou d'en faire une version améliorée. Elle est comme ça, point. Et le profond agacement que son comportement pourra vous faire éprouver par moment n'est rien à côté de la bonne humeur qu'elle vous fera partager, de l'affection qu'elle saura vous donner et du soutien moral qu'elle essayera de vous apporter. Peu de cœurs sont aussi fidèles que le sien.


Histoire
Famille :
Spoiler:

Résumé :
Spoiler:
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Mwri
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Mwri


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MessageSujet: Re: Mwri [petite ange sans cervelle ^^']   Mwri [petite ange sans cervelle ^^'] Icon_minitimeSam 10 Fév - 15:43

Histoire complète :
- Regarde Mwri ! … tu vois ! Elle aime ce prénom !
Penché au dessus du petit berceau blanc de la clinique, à côté de son lit, Madame Flamhaff jouait tendrement avec le doigt de son enfant qui était en train de se faire nettoyer par une femme vêtue de blanc.
- Quelque chose de plus discret serait plus approprié non ? Imagine, lorsqu’elle sera en étude, aussi « mignon » soit ce nom, elle en subira sans doute des retours blessants.
- Ce n’est pas bien Mwri ? Antoine, pourquoi te sens-tu obligé de critiquer ainsi ?
- Françoise c’est bien mieux non ? Ou même Jacqueline.
- Antoine !!! Arrête veux-tu !
- Hmrf… je dis juste que ce n’est pas un nom Mwri ! Si seulement c’était un garçon, on était d’accord sur ce point.
- Arthur, je sais. ... Tu veux bien faire plaisir à ta femme de temps en temps ? Je te signale que je viens d’accoucher.
- Madame Flamhaff a raison, vous devriez plus l’encourager après ce qu’elle vient de vivre. Et puis, peut importe son prénom, c’est une magnifique petite fille qui vous comblera, j’en suis sûre.
L’infirmière posa l’enfant sur le sein de sa mère et c’est ainsi, que se passèrent les premières minutes de la vie d’Mwri Flamhaff… adorable fille qui comblera ses parents, certes, mais pour une courte durée.

Quinze ans s’écoulèrent dans la petite famille. Mais tout n’allait pas pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Monsieur Flamhaff avait perdu son emploi dans l’usine où il travaillait, suite à un accident qui avait éveillé chez lui des troubles mentaux. Jugé trop violent et incontrôlable parmi les ouvriers, il avait dû quitter l’usine de chaussures où il travaillait et où il avait avant gravi petit à petit les marches vers des postes plus importants. Antoine Flamhaff vivait à vrai dire, très mal cette retraite anticipée. Rien ne lui faisait plaisir et il ronchonnait souvent. Sans parler de ses crises de folies où Madame Flamhaff s’enfermait dans sa chambre avec Mwri, allant jusqu’à pousser la commode devant la porte pour se protéger de son mari. Au petit matin, elle ouvrait la porte et trouvait le plus souvent son mari endormi devant la porte de la chambre ou parti brutalement de la maison en ne fermant pas la porte d’entrée.
La seule chose qui illuminait ces tristes jours était le ventre de madame Flamhaff. Elisabeth Flamhaff était enceinte, attendant, disait-elle avec une lueur joyeuse dans les yeux, un petit garçon. Même si Monsieur grognait perpétuellement, disant qu’une fille était beaucoup plus gérable qu’un garçon. Elisabeth ne contredisait pas son mari, ne voulant pas éveiller la folie qui s’emparait de plus en plus de lui. Les docteurs n’arrivaient même plus à dire où en étaient ses troubles, ils empiraient tellement. Ils arrêtèrent finalement de suivre Antoine, le prédisant à une mort certaine, le cerveau était trop endommagé d’après eux. Mais toute fois, ils ne s’attendaient pas au danger qu’il allait exposer…

- Ca veut dire quoi ça ? Non, mais regarde ! REGARDE ! Je n’y crois pas !
Monsieur Flamhaff agitait nerveusement une paperasse sous le nez de sa femme.
- Pourquoi ils m’abandonnent ?! Je ne suis pas encore perdu ! NON !
Elisabeth ne voyait même pas la nécessité de lire ce que comportait ce papier. Il s’agissait de la nouvelle comme quoi les examens sur son mari étaient arrêtés. Que faisait ce papier ici ? Elle avait dû négliger le courrier en le classant, en enlevant tout ce qui pouvait être facteur d’énervement.
- Chéri, calme toi, je t’en prie.
- Me calmer ?!! Mais tu ne comprends pas ! Ils m’ont condamné !
- Tu vas te condamner tout seul si tu t’énerves !
- C’est toi la cause de mes problèmes ! Si tu arrêtais de diriger ma vie !
- Antoi …. !
Monsieur Flamhaff se montrait plus impulsif et incontrôlable depuis un certain temps. Le voici qui se retrouvait sur sa femme, maintenant ses mains autour de son cou, y imprimant sauvagement ses marques. Les cris de madame ne tardèrent pas à faire descendre en cavalcade leur seul enfant de quinze ans à peine.
- MAMAN !!
L’enfant se jeta sur le dos de son père sans réfléchir et commença à marteler celui-ci de coups.
- MAMAN ! JE SUIS LA !
Le père se redressa d’un coup, relâchant sa femme, et attrapa sa fille par le bras, la fit basculer violemment sur le sol et s’installa à cheval sur lui, son genou écrasant sa main pour qu’elle ne bouge pas. Il commença alors à lui entailler la peau à l’aide de ses ongles, la mordre et lui donner de violents coups comme une bête enragée. Monsieur Flamhaff était devenu quelque chose épouvantable et incontrôlable.
- PAPA, ARRÊTE !!
- Qui es-tu ? Comment es-tu rentré ? Je ne veux personne chez moi !
- Mais... mais ! Je suis ta fille !
- Petite menteuse arrogante ! Tu le payeras !
Madame reprenait son souffle de son côté, évitant de justesse l'asphyxie. Elle n’arriva pas à se redresser, son poids dû à son ventre imposant – qui avait gonflé pendant 8 mois maintenant.
- MOU ! Dégage-toi vite et va prévenir Monsieur Milligan, notre voisin !!
Mais ce que ne voyait pas sa mère, était la difficile situation dans laquelle se trouvait la fille. Elle se redressa un peu et hurla alors de terreur en voyant son mari, le visage déformé par la folie, enfoncer dans le visage de son fils, sa main. Plus précisément, la « punition » qu’avait décidé d’infliger l’homme à son fils - qu’il ne reconnaissait plus-, était de le faire souffrir, une souffrance qui laisserait de sérieuses séquelles puisque monsieur Flamhaff était en train d’agiter l’un de ses longs doigts dans l’œil gauche de sa fille qui hurlait de douleur.
- AIDEZ-MOI !!!
- MWRI !!!
Ameuté par tous ces cris, le voisin -et pas que lui- finit par arriver. On entendit de puissants coups contre la porte et bientôt elle se retrouva complètement ouverte, allant s’éclater violemment contre le mur. Le voisin n’était pas le genre de personne à porter des petites lunettes et à se fouler le poigner en tournant une page. Il avait la carrure d’un vrai géant et était pourtant quelqu’un de très agréable. Il était un ancien bûcheron et sa hache avait énormément contribué à la destruction de la porte d’entrée.
Il entra dans le salon où se passait la scène et saisit brutalement le père et le colla contre le mur pour le tenir en place. Pendant ce temps, un autre voisin aidait Elisabeth à se relever difficilement. Mwri n’osait, quant à elle, plus bouger du sol. Elle sentait le liquide chaud et visqueux dégouliner sur son visage d’adolescente. Son œil lui faisait atrocement mal, elle ne voulait même pas y toucher. Elle était terrorisée, elle tremblait de tous ses membres et autour de lui, plus rien n’existait.
- Vous allez vous calmer non de non ? !!
Le père s’agitait toujours comme un dingue contre le mur, mordant les mains de son agresseur. Il avait l’air si pitoyable, il avait l’air si dément.

- Oh mon dieu ! Je…je….. MON DIEU !
Et voila que pour combler le tout… madame, trop stressée, trop crispée par la situation, avait choisi le mauvais moment pour se décider de donner naissance au petit dernier.
Avec cette anguille entre les mains, le bon voisin finit par ce décider, à contre cœur, de l’assommer. Le coup fut franc et Antoine fut expédié illico au pays des songes.
Madame commença à être guidée vers la porte pour aller de ce pas à la clinique. Mais avant de passer la porte, paniquée, elle retourna son regard en arrière et se rendit compte, que plus jamais…
- MWRI !
.. elle ne reverrait sa fille.


Le salon était vide. L’enfant avait disparut. Etait-il mort ? Son père l’avait achevée ? Maintenant qu’elle se rappelait, Mwri n’avait pas donné de signe de vie après l’agression. Elle était restée sur le sol, son buste baignant dans son sang.

Elishabet se retrouvait dans se salon. Les voisins l’avaient gentiment rangé pour elle. Elle tenait dans ses bras le nouveau-né qui s’était endormi. L’accident s’était passé il y a une semaine et elle revoyait la scène, gravée dans sa mémoire, ici devant elle. Elle laissa échapper toutes ses larmes, son cœur à jamais abîmé, brisé et mort.
Son mari avait été emmené dans un bâtiment de psychiatrie où il avait finalement décédé le soir de son arrivée. Il en était à la dernière étape et son cerveau avait finalement lâché, se noyant dans son propre jus.
Mais… sa fille ? Sa fille !!

… Sa fille. Voila ce qui c’était passé…

Du sang, trop de sang...
Sa vue encombrée par tout ce liquide, Mwri finit par se relever et vaciller dans le salon. Les deux hommes étaient bien trop occupés pour faire attention son état. Elle se dirigea vers la porte de derrière, chancelante, mais efficacement. Elle était terrorisée, son cœur battait à tout rompre. Il lui fallait de l’air et surtout sortir d’ici !
Elle émergea dehors, dans la neige, où elle put voir ses larmes de sang contraster avec la neige. Elle voyait très mal, elle ne comprendrait pas encore pourquoi sa vue était si diminuée.

L’enfant sauta la petite haie et marcha péniblement dans la rue, avançant vers un endroit qu’elle ignorait. Si, maintenant elle s’en rappelait, c’était au bout de cette rue que se trouvait le parc de jeux qu’elle aimait tant. Quand elle se disputait avec ses parents, elle y courait s’abriter. Mais, tout semblait différent dans ce blanc et surtout tout ce rouge.
Mwri vit plusieurs personnes changer de trottoir à sa vue. Il était tard et ses gens rentraient chez eux, mais qu’avaient-ils à l’éviter ? Etait-elle repoussante à ce point ?
- Sandra, non ne regarde pas.
Une mère enveloppa sa petite fille dans son manteau pour lui cacher la vue et augmenta le pas pour dépasser la pauvre fille.

Le soir tomba et finalement, Mwri se laissa tomber de même contre une des structures de bois du parc. Une sorte de balançoire faite sur un tronc d’arbre. Elle ne voyait pas très bien de quoi il pouvait s’agir. Elle posa son dos calé contre le tronc pour se tenir. Elle avait froid, elle se sentait vidée de toute énergie… elle se sentait morte. Et c’était ce qui allait arriver si elle n’arrêtait pas son saignement et ne soignait pas les blessures qui couvraient son corps.
Ses cheveux qui étaient roses presque blancs à cette époque, étaient imprégnés du liquide rouge à leurs pointes. La chemise n’avait pas survécue non plus… plus grand-chose restait présentable après le passage de son père.
Trop faible pour rester seulement droite, Mwri s’écroula dans la neige, observant d’un œil vitreux (d’un seul …fufu … non c’est pas marrant -__-) les étoiles, les lumières aux alentours que les maisons propageaient. Elle pouvait entendre une petite musique qu’elle connaissait bien et les rires d’une famille réunie. C’était la veillée de Noel et elle, allait mourir dans la rue…

… des bruits de pas. C’était vrai ?
Elle entendait quelqu’un marcher jusqu’à elle. Elle n’était pas encore morte ou c’était à présent le paradis ? Elle ouvrit péniblement son seul œil valide quand les bruits de pas s’arrêtèrent. Le ciel était noir et comme un ange, Mwri vit se pencher au dessus de lui un visage chaleureux. Froid mais si humain, si beau. Rude mais tendre. Mwri aurait voulu sauter à son cou. Mais ce n’était qu’un ange finalement… quelqu’un comme ça ne peut pas exister. Le cœur de la fille s’emballa furieusement malgré le peu de force qui lui restait. Elle se mit à pleurer silencieusement, une joie inconnue la submergeant. C’était horrible, c’était atroce, elle sentait ses larmes lui brûler la peau. Et elle faillit tout simplement y laisser la vie, enveloppée par un enthousiasme trop grand, lorsqu’elle vit la grande et puissante main de l’homme se tendre vers son corps recroquevillé. Une furieuse envie de vivre l’envahit tout entier et elle saisit cette main avec autant de fermeté qu’elle pouvait. Elle tenta de se relever mais s’écroula sur ses jambes molles. Son ange (l’homme ^^) la rattrapa de justesse, la souleva sans difficulté apparente et l’accueillit dans son chaud manteau de fourrure. Dans ses bras, contre sa poitrine, partagent le même duvet que lui, c’est ainsi qu’Mwri disparut.

L’inconnu emmena Mwri avec lui, loin de cette ville, loin de tout ce qu’elle avait connu. Mais Mwri ne vit rien de ces nouveaux paysages. Elle était morte. Physiquement, son corps vivait encore, son cœur battait. Mais la jeune fille était plongée dans un sommeil sans aube. L’homme n’avait pas demandé la permission à la jeune fille pour faire quelques tests sur elle et ne s’en priva pas. D’ailleurs, ce fut la clef de la survie de la petite anglaise. Mwri se vit gracieusement offrir un œil tout neuf. Son père avait complètement haché son œil gauche et le bel inconnu soigna la profonde blessure et offrit à Mwri un œil de verre. Ce n’était pas un œil essayant de reproduire au mieux l’ancien, mais un œil gris argent, sans pupille, sans rien, qui vous faisait froid dans le dos lorsqu’il se posait sur vous.
L’homme pensa aussi ses blessures avec beaucoup de soins et le temps passa jusqu’à ce qu’il remette à neuf sa charmante petite poupée de porcelaine.

Soudain, comme si une seule seconde s’était écoulée, la jeune adolescente se leva du lit, enleva cette chose étrange plantée dans son bras et se traîna difficilement en dehors de cette chambre sombre, seulement vêtue d’une trop grande chemise. Elle avait les jambes faibles et tremblantes, mais s’aidant des murs, elle avança péniblement dans ce long couloir.
Elle finit par entre des bruits de pas. Ses bruits de pas, si reconnaissables… élégants mais autoritaires. Mwri accéléra le pas, elle se mit à courir, elle n’arrivait pas à marcher, mais courir était comme quelque chose de tout à fait différent. Elle finit par le voir, cet homme, celui qui l’obsédait dans cesse. Qui était-il ? Ou l’avait-elle déjà vu ? Elle ne se souvenait pas du passé, mais elle se souvenait de lui.
L’homme s’était stoppé, et plus très loin de lui, la jeune fille trébucha involontairement et plongea dans les bras de son sauveur. Il était beaucoup plus impressionnant même si, plus grand maintenant, il occupait plus de place dans ses bras. Mais cette chaleur, il la reconnaissait, elle l’envoûtait et l’attirait inévitablement.

- Tu as bien dormi... Mwri ?

Elle ferma les yeux, comme dans un rêve et les rouvrit... dans un jardin.

Goûts personnels

Mwri a une passion pour les pâtisseries en tout genre, du simple chou à la crème aux gâteaux suprêmes (au chocolat), et d'autres plats exotiques aux fruits bigarrés dont elle est la seule - du château, au moins – a en avoir jamais goûté. Elle excelle dans le rôle de pâtissier, étant assez maladroite (eh oui) pour le reste, et c'est l'une des seules choses qui la passionne. Qui ne résisterait pas à un de ces plats préparés par ses soins ? Oui je sais, cela choque avec le personnage. Elle lit aussi. Beaucoup. De simples romans, ou ceux pédants d'histoire, surtout ceux avec des images (^-^) Elle passe beaucoup de temps à la bibliothèque. Ca ne serait pas étonnant que de la croiser là-bas.
D'un autre côté, Mwri a pour ainsi dire une phobie des chevaux, seule ombre au tableau de ce petit personnage. Le hennissement de ces derniers lui donne de l'urticaire, et entendre le bruit des sabots lui fiche la nausée. Ce serait de très mauvais genre que même rien que de lui proposer un tour en manège, où chevaux ailés côtoient d'autres mammifères fantasques. Elle n'apprécie guère rien que la moindre sortie en calèche. Mwri voyage donc très peu, et ses connaissances ne se résument à présent qu’à des souvenirs vagues d’un château, auquel elle ne tient souvent aucune estime.
Pour finir, dormir ne se résume presque qu'à son seul loisir. (N’oublions pas les choux à la crème...)
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Adel
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Adel


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MessageSujet: Re: Mwri [petite ange sans cervelle ^^']   Mwri [petite ange sans cervelle ^^'] Icon_minitimeSam 10 Fév - 18:34

J'adore Mwri ! O.O

Fiche validée sans aucune hésitation !


[ Si tu permets, Adel et Mwri se retrouverons dans l'Infimerie quand ils le pourront pour 'pauffiner' ses expèriences..]
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Mwri


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MessageSujet: Re: Mwri [petite ange sans cervelle ^^']   Mwri [petite ange sans cervelle ^^'] Icon_minitimeSam 10 Fév - 18:38

Merciiiiiii ^.^

Je vais aller m'éclater sur le fofo !

*se prépare déjà à entrer dans la peau du personnage*
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MessageSujet: Re: Mwri [petite ange sans cervelle ^^']   Mwri [petite ange sans cervelle ^^'] Icon_minitime

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