Toketsu
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Toketsu


 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -14%
Apple MacBook Air (2020) 13,3″ Puce Apple M1 ...
Voir le deal
799 €

 

 Intuitions [ PV : Iwane ]

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Prune
Vampire
[ Reine ]
Vampire [ Reine ]
Prune


Féminin
Nombre de messages : 121
Date d'inscription : 06/11/2006

Intuitions [ PV : Iwane ] Empty
MessageSujet: Intuitions [ PV : Iwane ]   Intuitions [ PV : Iwane ] Icon_minitimeDim 26 Nov - 21:38

Le couloir, plongé dans une pénombre douce et rassurante qui enveloppait la jolie rousse, était vêtu de multiples oeuvres d'art, toutes peintes par Prune. L'une, un homme en position foetale, était sa favorite. Elle était faite au fusain, et les traits tendus du personnage exprimaient toute la solitude et la souffrance mentale de son artiste. La vampire glissait tel un félin sur les tissus sombre qui recouvraient le sol. Un son sec et cassant, brisait le silence à chacun de ses pas : Ses talons hauts, noirs à bouts ronds, faisaient vibrer tout le couloir. Les rubans en velours aussi sombre que le reste de sa silhouette tréssautaient à la moindre secousse qui parcourait son corps d'un blanc laiteux. Délicatement, une main digne d'une pianiste les plus accomplie s'éleva au niveau de son visage parfait. Prune replaça sa mèche de cheveux roux dérrière son oreille fine, en vain. Doucement, ce membre levé glissa le long de son cou jusqu'à atteindre le creux de sa poitrine dans un frôlement sensuel. Le corsage qui retenait ses seins attirants était noir, relvé d'un ruban couleur fuschia au niveau de son décoletté généreux. Avec une lenteur flagrante et sinistre, sa main continua sa chute jusqu'à arriver contre sa hanche droite qui se balançait tranquillement. Ses longues jambes fines et galbées étaient enveloppées d'un pantalon noir seyant qui mettait en valeur le reste de sa superbe silhouette. Vraiment, elle était digne de son rang.

Soudain, le lourd silence était retombé. Elle se tenait sous une arcade faite de pierre blanches, usées et qui s'effritaient à la moindre brise. Sa main caressa pourtant le mur sans faire tomber une seule poussière infime. Il faisait sombre, mais elle voyait comme un Humain en plein jour. Sa peau blanche projetait une sorte d'aura chaude et rassurante. Elle avait faim, mais le repas n'était pas encore prêt : Adel lui laisserait sûrement un tube de son sang sur son lit. Mais c'était dans cinq bonnes heures. Pour l'instant, elle devait s'occuper, penser à autre chose. Elle pénétra enfin dans la grande Bibliothèque. Insouciante, ses mains se balladaient le long des rangées de livres, avant que son choix ne se fasse sur l'un d'entre eux qu'elle avait commencé hier soir : Illusions perdues, de Balzac. Prune avait pu lire tous les livres traitant du vampirisme depuis son arrivée ici, même tous les livres de la bibliothèque en général. Mais Adel était attentionné, au fond : Laisser un nouveau livre chaque jour était une marque de tendresse qui la troublait légèremment. Elle ne comprenait pas les sentiments du jeune homme. Mais peu importait dans l'instant. Dans un déhanché provocateur, la belle rousse se releva avant de s'étaler au creux d'un des fauteils qui encadraient la grande table de la pièce. Un dernier bruit doux avant que le silence ne se pose enfin totalement : Ses talons claquaient sur le bord de la table tandis qu'elle se mettait à son aise, se plongeant corps et âme dans son livre.

Peu à peu, son corps s'engourdit, elle somnolait. Ses yeux se fermèrent doucement, ses mains glissèrent. Elle entra en transe. Chez les Vampires, le sommeil est inutile, mais la recherche de pensées abstraites, synonymes de rêves, réside dans la transe. Lorsqu'ils cherchent à échapper à leur réalité, un faux sommeil, inutile, mais recherché et voulu est créé. Là où Prune était, elle n'avait plus conscience de la réalité. Le livre lui échappa doucement des mains, et glissa délicatemment jusqu'au sol dans un bruit sourd. Avec une lenteur flagrante, son corps se referma légèrement : Elle se recroquevilla quelque peu dans son fauteil...Adoptant la même position foetale que l'homme de son oeuvre possèdait. Rêvelent toute sa solitude. Et sa souffrance.
Revenir en haut Aller en bas
Iwane Subaru
Vampire
[ A ~ Ministre ]
Vampire [ A ~ Ministre ]
Iwane Subaru


Masculin
Nombre de messages : 64
Age : 41
Date d'inscription : 26/11/2006

Intuitions [ PV : Iwane ] Empty
MessageSujet: Re: Intuitions [ PV : Iwane ]   Intuitions [ PV : Iwane ] Icon_minitimeMar 28 Nov - 23:57

Il avait froid. Mais c’était un froid étrange, impalpable. Il avait froid, il le savait, son corps le savait. Il pouvait presque sentir la douleur, la douleur. Ce n’était pas une chose qu’il rejetait pourtant, la douleur, il n’en avait jamais eu peur. Lorsqu’on connaissait comme lui, ce qu’était la véritable souffrance, celle qui vous fermait à tous jamais le cœur, après l’avoir ouvert dépecé comme un simple morceau de viande, la douleur physique n’avait plus autant d’importance. Mais il avait froid. La chair de poule hérissait les poils de ses avant-bras découvert. C’était seulement après une longue marche dans le noir, à longer le mur, pour rechercher une quelconque sécurité instinctive, qu’il s’était rendue compte que ce froid ne venait peut-être pas seulement de la température ambiante. Un frisson prit naissance au creux de ses reins, il s’étendit bientôt dans son dos tout entier, et atteint rapidement sa nuque. C’est arrivé à ce niveau, que pris d’une subite impulsion, il se retourna. Il scruta les ténèbres derrière lui, dans un nouveau frisson, il les sentit se refermer sur lui. Il se colla contre le mur, son cœur battant la chamade. Les yeux écarquillés, il tentait de se calmer. Une sensation oppressante s’emparait de lui, les ténèbres autour de lui l’étouffait, le poussait à paniquer, crier, courir et elles étaient en train de gagner. Il poussa un gémissement, serrant les dents, non, il ne céderait pas à la panique, jamais encore il n’était descendu aussi bas dans la peur, il ne descendrait pas plus. Alors, doucement, il se laissa glisser au sol. Lorsque qu’il le toucha enfin, il soupira et ferma un moment les yeux, les bras sur ses genoux relevés. Il prit une bonne respiration, puis une deuxième, avant de dévoiler de nouveau ses blocs de glaces. Il n’avait plus peur … de moins, plus comme on définissait ce sentiment.

Une quinte de toux l’empêcha de faire le moindre geste pendant quelques minutes. Sa respiration sifflante n’était pas spécialement engageante, mais il ne pensait pas être malade. Tout cela n’était que son imagination, et son corps qui lui faisait sentir son anxiété. Il posa une main blanche sur le sol et se releva lentement. Il garda toutefois la tête baissé, pour diminuer l’effet de l’ombre sur lui. Il n’avait pas peur dur noir, il n’en avait jamais eu peur, et il ne commencerait sans doute pas aujourd’hui. Pas le moment, ce n’était vraiment pas le moment. Il resta un moment immobile, tentant de calmer quelque peu l’emballement de son cœur et toussa de nouveau. Quelle étrange sensation que celle de se sentir faible, sensation que jusqu’alors il n’avait jamais ressentie, ni même appréhender, le voilà seul, dans le noir, à cracher ses poumons et à calmer les battements beaucoup trop vifs de son cœur, un peu plus, il se serait mis à rire. Il retira la main de sa bouche et esquissa un sourire. Ridicule, il devait vraiment avoir l’air parfaitement ridicule. Il esquissa un sourire cynique, pour lui-même, pour se redonner courage. Un très étrange courage, mais qui lui servirait, qui lui avait toujours servit. Il se tourna vers ce qu’il pensait être la continuité du chemin, il se plaça de façon à ce qu’il soit complètement perpendiculaire au mur, qu’un mur soit son seul repère. Il en aurait ri, oh oui, s’il l’avait pu, il en aurait ri. Mais le rire restait bloqué au fond de sa gorge et seul son sourire restait figé sur ses lèvres sèches. Sa chevelure était en désordre et lui retombait devant les yeux, il ne prenait même pas la peine de la remettre en ordre, de toute façon, il ne verrait pas plus son chemin qu’avant. S’aurait été idiot et inutile. Ne gaspillons pas les forces pour des choses aussi futiles que l’apparence. Il avançait donc toujours à tâtons, se décollant peu à peu du mur, tentant de retrouver une quelconque confiance en lui-même. Il parvint bientôt à une ce qui lui semblait être une arche, dont la pierre s’effrita lorsqu’il y posa la main. Elle dégagea une poussière qui le fit tousser davantage, mais qui ne l’arrêta pas pour autant. Il avait appris à vivre avec. Il continua sa marche lente et tomba finalement sur ce qui lui semblait être une porte. Sa main diaphane s’y posa et actionna la poignée. Lorsqu’il entra dans la pièce, la lumière, pourtant très faible, lui fit plisser les yeux. Elle semblait venir d’une grande bougie surplombant la pièce. Il ne s’attarda pas plus à l’entrée et referma la porte sur les (ses) ombres.

Il semblait être arrivé là dans une bibliothèque. Il parcourut des yeux les multiples rayonnages, et passa entre eux. Sa main effleura les vieilles couvertures, et il put en lire quelques titres. La plupart traitaient des vampires. Il s’arrêta un moment, sortit un livre et l’examina minutieusement. Il était parcouru de dessins morbides, qui eurent pour effet de le faire une nouvelle fois frissonner. Trop de frissons en une seule journée. Il reposa bien vite le livre et continua sa marche lente. Il arriva finalement au centre de la pièce, occupé par une immense table, entourée de fauteuils divers. Il s’approcha doucement et posa la main sur un des dos de velours. Il sursauta. Sur celui-ci justement, sommeillait une jeune femme. Sommeillait ? A voir la pâleur de sa peau, tellement plus blanche que la sienne qu’elle en devenait presque translucide, il fut pris d’un énorme doute. Il approcha doucement la tête de la jeune femme, et put alors contempler son incroyable beauté. Ses cheveux roux encadraient un visage si parfait qu’il en devenait irréel, le souffle coupé, il se recula vivement et heurta la table, qui frotta le sol avec fracas.
Revenir en haut Aller en bas
Prune
Vampire
[ Reine ]
Vampire [ Reine ]
Prune


Féminin
Nombre de messages : 121
Date d'inscription : 06/11/2006

Intuitions [ PV : Iwane ] Empty
MessageSujet: Re: Intuitions [ PV : Iwane ]   Intuitions [ PV : Iwane ] Icon_minitimeMer 29 Nov - 1:04

Un bruit assourdissant. Régulier. Lourd et insupportable. Aussi fort que les battements d'un coeur. Tel était le son qui parvenait à Prune dans son subconscient. Ses pupilles furent parcouruent d'un spasme nerveux avant de se reposer dans leur position amorphe. Le bruit qui résonnait tout le long du couloir, finissait, de par sa distance, à ressembler à un cri silencieux. Délicatemment, un crissement fin agrémenta le son affreux. La jolie vampire était en plein cauchemar. Elle alla même jusqu'à ressentir un frisson profond. Puis soudain, le jugement divin : Un souffle s'abattit sur son visage, un souffle qui, dans ses rêves, chassa ces choses horribles...Pires que la mort. Légèremment transpirante, elle commençait à haleter avant que sa respiration ne reprenne un rythme constant. Sèchement, cet air chaud et délicat qui l'appaisait s'arrêta brusquement. Sa respiration cessa, puis son corps tout entier fut pris d'un spasme profond en entendant le bruit assourdissant qui brisait ses tympans.

Les grands yeux présumés chocolats de la vampire étaient d'un vert translucide. Ils se dévoilèrent vivement, tandis que son bras droit et sa jambe gauche se tendirent avec une force inquiètante. Comme si elle ne faisait qu'un avec la gravité, son corps vola en arrière, projetant sa délicate main sur le sol, avant de voltiger pour se retrouver accroupie sur ce dernier. C'était comme si elle était devenue aveugle, sourde et muette d'un seul coup. Aveugle, car elle n'admettait pas pouvoir voir cet humain. Sourde, car elle n'osait pas immaginer arriver à entendre ces pensées confuses d'être infèrieur, et muette...Car elle était trop préocuppée à mordiller sa lèvre infèrieure, délicate et sensuelle. Vraiment, quelle drôle Reine des Vampires.

En penchant la tête de côté, sa mimique fut soudainement plus féminine qu'auparavant, où la découverte de cet inconnu avait éveillé une curiosité enfantine. Les pupilles de la jeune fille se dilatèrent subitement : Elle avait senti...Ce regard posé sur elle. Adel les regardait. Alors, avec détermination, son corps félin se détendit, pour se dévoiler ainsi, sa peau si blanche avalant chaque part d'osbcurité, ses membres si fins révélant son agilité et surtout, sa bouche si rose qu'on la croirait faite de sucre, qu'on voudrait lècher à tout prix...Avec une certaine tendresse, elle s'avança vers le jeune homme. Sa surprise était remplacée par un désir ardent de toucher, 'd'essayer' le garçon. En s'acroupissant sur la grande table, sans un bruit, elle put enfin se tenir en face de ce dernier. Il ne bougeait pas. N'avait-il vraiment pas peur ? Ou bien avait-il justement trop peur ? La jeune fille mouillait d'impatience. Ses joues rosissaient en imaginant toutes ces choses fascinante que l'on pouvait exercer avec un humain...Mais curieusement, avec une simplicité étonnante, une douceur et une sensualité qui clouait littéralement sur place, Prune entrouvrit les lèvres, lâchant quelques mots de sa voix claire, au timbre si unique et merveilleux.


- Es-tu...Mon nouveau jouet ?

Son air si sèrieux ne pouvait laisser place à un seul doute. Pour l'instant, la jeune fille était trop occupée à écouter sa propre voix. Deux ans sans l'entendre, çà faisait curieux. Oui, elle, elle ne s'amusait pas à parler seule. Sa bouche se tendit en avant, en forme de coeur, comme pour esquisser un baiser.

- Tu as l'air si sèrieux...Tu es sûr de savoir jouer à des jeux amusants ?

Sa bouille enfantine et délicate était revenue. Une gamine...Vraiment attachante. Mais pourtant, les questions plus 'adultes' résidaient dans son esprit, à savoir : Qui était-il ? Que faisait-il ici ? Etait-ce Adel qui l'envoyait ? Etait-ce un test ? Et son regard profond, démontrait bien la maturité de ses pensées. Son esprit tenta une attaque frontale avec celui de l'humain. Ses pensées n'étaient pas claires. Elle ressentait une peur dissipée. Une solitude cachée et pourtant recherchée. Mais son esprit était en désordre, comme un coffre à jouets...D'ailleurs, dû à ce désordre, il devait bien sentir qu'elle chatouillait sa barrière mentale, si faible, si faible...Pourquoi les humains s'obstinaient-ils à renier toute forme d'intelligence supèrieure à la leur ? Prune sentait que son intrusion spirituelle l'avait légèremment troublé, alors elle esquissa un sourire. Un sourire faux. Mais un sourire tout de même : D'adorables faussettes rassurantes creusèrent ses joues. Et ses lèvres dévoilèrent des dents fines et d'une blancheur tout aussi inquiètante que sa peau...

Puis brusquement, plus rien. La jeune fille détourna son esprit du garçon, et préféra s'atteler à la recherche d'une quelconque autre forme spirituelle. Etait-il réellement...Le seul...? A cette idée, ses yeux verts s'assombrirent, puis s'agrandirent. Sa main droite s'éleva et...Frôla la joue du jeune homme, d'un geste tendre et doux, exerçant un contact entre les deux peaux, toutes les deux merveilleusements soyeuses.


- Oh...Tu es vraiment vrai...
Revenir en haut Aller en bas
Iwane Subaru
Vampire
[ A ~ Ministre ]
Vampire [ A ~ Ministre ]
Iwane Subaru


Masculin
Nombre de messages : 64
Age : 41
Date d'inscription : 26/11/2006

Intuitions [ PV : Iwane ] Empty
MessageSujet: Re: Intuitions [ PV : Iwane ]   Intuitions [ PV : Iwane ] Icon_minitimeMer 6 Déc - 18:40

Iwane restait pétrifié. D’extase, ou d’horreur, nul n’aurait pu le deviner en se basant uniquement sur l’expression hagarde de son visage. Pourtant, on y voyait très distinctement la confusion. Il ressentait encore une vive douleur au niveau des reins, là où il avait heurté la lourde table de bois, mais il s’en rendait à peine compte, toute son attention étant concentré sur les doigts fins et froids de la jeune femme. Il ne savait que penser d’elle. Elle avait semblé effrayée aux premiers abords, mais bien vite, elle avait repris l’assurance et la contenance qui la caractérisaient, il le devinait aisément. Sa peau si blanche, bien plus que la sienne, le troublait profondément, il semblait s’échapper de celle-ci comme une aura blanche et fantomatique. D’ailleurs, toute sa personne paraissait comme … fantomatique. La jolie rousse était incontestablement la plus gracieuse des femmes que jusqu’alors il avait pu croiser. Sa peau était d’une douceur à toute épreuve et son toucher était somptueusement agréable. Il aurait fermé les yeux de bonheur, si ce toucher n’avait provoquer en lui tant froid et de frissons d’horreur. Quelque chose en elle lui semblait étrange, et ses yeux reflétaient quelque chose d’inhumain. Ses frissons hésitaient entre extase et répulsion, mais rien sur son visage ne laissait paraître toute sa confusion. Il se demandait d’ailleurs comment il pouvait encore réfléchir avec tant d’aisance et de clarté, alors que son corps était parcouru de chair de poule.

Il fixait la jeune femme avec un curieux regard, mi effrayé, mi étonné. Ses paroles ambiguës lui avaient fait peur, tout en créant chez lui une certaine excitation. Ses mains tremblaient légèrement et il ne pouvait détourner le regard de la jeune femme devant lui. Elle l’hypnotisait, et il ne bougeait pas, malgré la désagréable sensation de danger qui résonnait en lui.

*Un … jouet ?? *

Le mot résonnait en lui, tel un écho qui jamais ne s’éteindrait. Il avala mécaniquement sa salive. D’ailleurs, tout en lui en cet instant se faisait mécaniquement. Il n’était même pas sûr de respirer. Pris d’une soudaine sensation de malaise, il se retint à la table. Sa fine main de neige se crispa sur le bois d’ébène et il esquissa une grimace de douleur. Ses reins subitement se ramenaient à son souvenir et la vive douleur qu’il en éprouvait devenait du domaine du non supportable. Les doigts de la rousse quittèrent sa peau et ce fut comme un immense regret, puis comme un étrange soulagement, qui s’empara de lui. Il n’avait qu’une envie, s’enfuir le plus loin possible de cette femme si troublante, tout en rêvant de passer sa vie à l’admirer béatement. Il tremblait toujours légèrement et porta une main à son front, une goutte de sueur perla, mais il se sentait maintenant beaucoup mieux. Mais son regard se porta à nouveau sur la jeune femme, qui le regardait d’un air profondément amusé. Il haussa un sourcil, toujours incapable de prononcer une seule parole. Il était certain que si il prononçait le moindre mot devant elle le charme s’évanouirait. Néanmoins, l’inquiétude s’était emparée de lui et il ne put se résoudre à se taire plus longtemps. Ce fut avec un immense effort de volonté qu’il parvint enfin ouvrir la bouche, et prononcer de sa voix claire et grave les seuls mots qui lui vinrent à l’esprit.

« Vous êtes si belle … »
Revenir en haut Aller en bas
Prune
Vampire
[ Reine ]
Vampire [ Reine ]
Prune


Féminin
Nombre de messages : 121
Date d'inscription : 06/11/2006

Intuitions [ PV : Iwane ] Empty
MessageSujet: Re: Intuitions [ PV : Iwane ]   Intuitions [ PV : Iwane ] Icon_minitimeLun 11 Déc - 0:15

Il fixait la jeune femme avec un curieux regard, mi effrayé, mi étonné. Ses paroles ambiguës avaient dûes lui faire peur, tout en créant chez lui une certaine excitation. Le jeune homme avait les mains légèremment tremblante. Rien ne semblait pouvoir détruire ce silence sublime et rêveur.

* Un jouet ? *

Les pensées claires du garçon résonnaient comme un écho puissant dans son crâne. Alors, naturellement, elle souria avec douceur. L'inquiètude qui s'était emparée du jeune homme parcourait le corps de Prune grâce à son empathie, don d'un être supèrieur aux vampires. En le voyant ouvrir la bouche, la rousse fut stupéfaite par la clarté de sa voix grave.

« Vous êtes si belle … »

Les paumettes rosies par le compliment qui semblait la toucher moins que ce qu'elle n'en avait l'air, Prune glissa ses doigts fins et délicats sur la lèvre infèrieure de l'homme. Son index caressa ce morceau de chair qui se pliait à ses dèsirs. Alors, avec son naturel omniprésent, la belle Reine des vampires s'approcha tendrement de lui et tout en glissant sa main gauche dérrière le creux de son cou puissant, apposa ses lèvres aux siennes. Sans nulle arrière pensée, sa langue caressa celle de son voisin, la titillant et surtout, le rendant fou, fou de désir. Dans un geste plus que sensuel, Prune recula ses lèvres avant de mordiller délicatemment celle du jeune homme. Tout en lèchant son cou, y déposant mille baisers, chacun voltigeant plus l'un que l'autre, ses dents s'attardaient grandement près de sa carotide. Ses yeux ne pouvaient s'empêcher d'admirer la magnifique pomme d'Adam du garçon qui la rendait folle. Ses pupilles étaient si dilatées, qu'on les auraient dites possédées. Une folie alors contenue durant toutes ces années la prit par le ventre : Comme si son âme atteignait des sommets, son entre se tordait de plaisir...Elle mouillait. C'était un sentiment de pure plénitude que de s'apprêter à mordre un Humain, tout en tentant de retenir cet instant au pris de volontés insaisissables.

Alors, comme poussée par un souffle plus profond que les autres de la part de l'individu de sexe masculin, la plus que belle rousse plongea avec amour ses dents dans sa chair. Il ne devait sûrement rien sentir d'autre qu'un plaisir profond...Celui d'un suçon plus qu'intense. Avidemment, la jeune fille pompa ce sang tant attendu. Le sang frais, le sang vrai. Ses mains s'accrochèrent à son dos de plaisir. Cela faisait tant de bien, Dieu comme c'était bon ! Elle l'avait oubliée, cette sensation de plénitude parfaite, ce lien si court et pourtant si parfait qui réunissait alors un vampire et un Humain en fin de vie...C'était sublime.

Pour un spectateur, à cet instant, la scène pouvait paraître obscène. Mais il s'attarderait à la fixer, sans pouvoir en détourner le regard. Leur corps entremêlés à la perfection ne faisaient que donner envie d'aller les embrasser, les caresser. Soudain, Prune sentit le sang cesser de couler à flot dans sa gorge - puit sans fin. Le jeune homme était plus pâle qu'auparavant, et pourtant...Un sourire paradisiaque s'affichait sur son visage. Alors, d'un geste brusque, Prune se sépara de son cou, s'arrachant la peau du poignet droit avant de perdre tout à fait la tête dû à l'afflut du sang nouveau dans son corps qui ne réclammait que çà. Avec un amour largement plus que filial, elle tendit son poignet au garçon, portant son sang à ses lèvres devenues si blanches. C'était maintenant à son tour, de boire avec avidité, son sang si parfait de Reine, lui qui avait cette chance, ne devait pas la laisser s'envoler...La chance de devenir plus qu'intime avec cette personne si attirante. La chance de goûter son corps. La chance de pouvoir enfin connaître ses parties les plus intimes - et pas seulement de son corps. Enfin, il allait connaître ce sentiment de plénitude intense d'être un Vampire...


- Bois

Un ordre prononcé avec fermeté et douceur. Elle s'apprêtait à assister à sa transformation physique...Et mentale.
Revenir en haut Aller en bas
Iwane Subaru
Vampire
[ A ~ Ministre ]
Vampire [ A ~ Ministre ]
Iwane Subaru


Masculin
Nombre de messages : 64
Age : 41
Date d'inscription : 26/11/2006

Intuitions [ PV : Iwane ] Empty
MessageSujet: Re: Intuitions [ PV : Iwane ]   Intuitions [ PV : Iwane ] Icon_minitimeJeu 21 Déc - 21:36

Il ne réalisa rien. En se remémorant plus tard ces évènements, il s’étonnerait encore de la rapide lenteur à laquelle tous cela s’était déroulé.

Dans un reflet de nacre, il vit les canines plus longues que nature de la jeune femme luirent à la lueur de la plus proche bougie. Avant même qu’il n’eut pus se rendre compte de ce que la nature de la jeune femme impliquait pour lui et sa vie, il la vit se pencher avec un empressement à peine voilé de sa gorge blanche. Il sentit, sans vraiment trop y croire, les croc de la belle vampire s’enfoncer lentement dans ses chairs et il esquissa une grimace, plus par réflexe que par réelle douleur, car celle-ci était bien trop profonde, bien trop forte, bien trop concentré sur son âme et son esprit que sa peau, que tout ce qui était de chairs et de muscles chez lui ne pouvait la ressentir. Les yeux agrandis de surprise, il sentit le liquide chaud et vital de sa vie quitter lentement les veines de son cou d’abord, puis e fut bientôt son corps tout entier qu’il sentit se vider. Pourtant, il ne cherchât même pas à se débattre, un sorte de torpeur s’étant étrangement emparée de lui. Il se sentait d’ailleurs terriblement bien, là, debout près de la vampire qui s’emparait de son fluide vital. Une onde de plaisir, des plus intenses, de celui que jamais encore il n’avait pu ressentir au contact d’une femme, prit naissance au creux de ses reins et s’enfla bientôt, pour s’étendre dans tout son être. Lorsqu’elle atteignit sa gorge, il ne put empêcher une sorte d’halètement rauque.

Et la jeune femme se recula lentement, et une partie de son âme criait de douleur, de désespoir et de souffrance, mais l’autre, qui semblait bien plus forte et plus présente la priait de recommencer, pour ne jamais s’arrêter. Car maintenant qu’elle s’était reculé, il commençait petit à petit à reprendre conscience de ce qui l’entourait, de la douleur surtout, et de la peur, la peur atroce, humaine, que celle de mourir. Mais la vampire l’avait laissé exsangue, et une lassitude telle qu’il n’en avait jamais connu le pris soudain. Il chancela et s’appuya contre une des chaises dispersées autour de la grande table. Mais il ne pouvait qu’a peine respirer, et son cœur s’emballait, pour ralentir bientôt. Il toussa, la respiration sifflante et se laissa tomber lourdement sur le sol, sans se rendre compte le moins du monde de la douleur que cette chute lui infligea. Mais avant même qu’il n’eut pu reprendre davantage ses esprits, la rousse lui tendit le poignet et lui présenta son sang. Presque machinalement, il s’empara de lui et le fixa un long moment, il leva la tête mais sa vue trouble l’empêcha de distinguer quoique ce soit. Il approcha alors le bras de la jeune vampire près de ses lèvres et les cola contre le sang chaud et rouge. Sans se rendre vraiment compte de ce qu’il faisait, comme un automate, il commença à avaler le liquide chaud qui se répandit alors dans sa bouche. Il le sentait couler dans sa gorge déshydratée et s’influer partout dans son corps, son cœur, son âme. Une fois en lui pourtant, le sang presque brûlant devenait froid, aussi froid, même bien plus, que la mort elle-même. Il réprima un frisson, tout en continuant à avaler à grande gorgée le liquide rouge qui dispensait le poignet de la vampire, le poignet fermement plaqué contre sa bouche, d’une force qu’il ne s’était jamais connu. Mais il la lâcha enfin, et soudain tout autour de lui se mit à tourbillonner. La pièce n’exista plus, la vampire n’exista plus et il se sentit disparaître lui aussi. Une douleur atroce lui traversa tout le corps et il se tordit de douleur, une larme coula le long de sa joue. Une larme de souffrance, et d’horreur. Lorsque tout cessa enfin de tourner, il sur qu’il était mort. Alors, il ouvrit les yeux…
Revenir en haut Aller en bas
Prune
Vampire
[ Reine ]
Vampire [ Reine ]
Prune


Féminin
Nombre de messages : 121
Date d'inscription : 06/11/2006

Intuitions [ PV : Iwane ] Empty
MessageSujet: Re: Intuitions [ PV : Iwane ]   Intuitions [ PV : Iwane ] Icon_minitimeVen 22 Déc - 0:59

Lorsque les lèvres du jeune homme frôlèrent son poignet si gracile, elle crut se sentir défaillir. Le liquide chaud de la Vampire glissa dans sa gorge et peu à peu, l'euphorie - voir même la folie - dont-elle était victime quelques minutes plus tôt se dissipa, lentement. Le garçon avalait à grande gorgées, il semblait ne jamais vouloir la lâcher...Et pourtant, il écarta avec force ce membre magnifique. L'empathie de Prune lui permit de ressentir cette sensation qu'il pouvait, non, devait supporter durant sa transformation. Cette douleur que chacun avait sûbit, chacun, même s'il ne s'en souvenait plus...Un nouveau né éprouvait cette douleur. Prune se pencha délicatemment pour récolter la larme qui perlait au coin de son oeil, elle frôla sa joue glacée : Sa transformation interne était terminée, la transformation physique continuait.

Son visage s'affina, ses yeux devinrent plus clairs et sa pupille plus sombres. De grands cils presques féminins encadrèrent ses yeux devenus ceux d'une biche. Ses cheveux toujours courts se firent bien plus soyeux et légers, comme de la soie. Enfin son corps tout entier s'étira, il grandit alors de plusieurs centimètres, sa peau douce était plus blanche que la nacre et ses mains fines plus dignes que celles d'un pianiste. Ses lèvres rouges...Nul doute : Il était devenu un Vampire. Cependant, la transformation n'était pas terminée. Certes, son corps s'était bien embellit, il avait gagné en agilité et réflexes, son mental devenait plus fort, il avait mûrit...Et pourtant, le don de l'empathie subsistait. Dans quelques secondes, il allait s'appercevoir qu'il pouvait arriver à sentir une présence en détendant simplement son esprit. Plusieurs vies s'empresseront d'atteigner son cerveau : Des souris, des insectes, des humains...Prune...

Elle caressait mentalement son esprit, calme et appaisante plus que jamais, telle une amante après l'amour, prenant soin de son aimé. Il était devenu bien plus qu'un membre de sa famille. Il était devenu une de ses moitiés, un de ses membres. Ils devraient aintenant agir à l'unisson, ensemble.

Ils étaient devenus amants. Incarnant la perfection. Cherchant des serviteurs sans se détacher l'un de l'autre. Ils s'appartenaient, enfin. Indéliables.


- Alors, mon amour, es-tu fier d'être devenu un Vampire par mes propres canines ?

Son visage doux se fendit d'un sourire adorable qui ferait fondre n'importe quel Vampire. Mais Iwane n'était pas n'importe quel Vampire, c'était le premier de cet endroit, le premier et le plus proche de la Reine, définitivement.
Revenir en haut Aller en bas
Iwane Subaru
Vampire
[ A ~ Ministre ]
Vampire [ A ~ Ministre ]
Iwane Subaru


Masculin
Nombre de messages : 64
Age : 41
Date d'inscription : 26/11/2006

Intuitions [ PV : Iwane ] Empty
MessageSujet: Re: Intuitions [ PV : Iwane ]   Intuitions [ PV : Iwane ] Icon_minitimeSam 23 Déc - 17:42

La transformation se fit lentement, très lentement. Il en sentit parfaitement chaque étape, dans d’horribles frissons. C’est surtout le moment de l’allongement de ses membres qu’il sentit le plus, et une horrible nausée ne l’avait quitté du début à la fin de ce monstrueux passage. Cependant, lorsque apaiser, il put enfin se relever, très lentement car il sentait au fond de lui comme une fragilité nouvelle, malgré toute la force qui s’était épris de lui, étrange contraste, il ne ressentait plus cette douleur sourde et intraduisible.

Puis, ce fut comme si ses yeux s’étaient ouverts sur un autre monde. Il entendit des choses que jamais auparavant il n’aurait pu entendre, vit des choses que jamais il n’avait pu voir. Il percevait surtout. Il ressentait surtout. Comme tellement de présence autour de lui, alors qu’il y avait à peine un instant, il se croyait totalement seul. Il leva ses mains devant ses yeux et en scruta la blancheur nouvelle. Une blancheur telle qu’elle ne pouvait être réelle, humaine. Ses doigts, d’ordinaire longs et fins l’étaient à présent encore plus et il avala avec difficulté sa salive. Il sentit comme un sang nouveau couler en lui, quelque chose de chaud mais d’une froideur mortelle. Sa peau elle-même était affreusement froide. Il abaissa les mains et baissa la tête. Il sentait le sang, il voyait sa peau. Pourtant, au fond de lui-même, il se savait inexistant. Il était mort, s’il se retournait, il était presque persuadé de voir son corps gisant sur le sol, exsangue. Mais il n’y aurait rien, parce qu’il était mort, mais il s’était de nouveau levé. Il était né de nouveau, né de la mort. Il se retourna alors, doucement, pour se retrouver face à la Reine. Il la fixa un moment sans un mot, ses yeux pâles comme la mort la fixant dans toute sa splendeur, pour la toute première fois. Elle n’était plus seulement belle, il ne la voyait plus aux travers de ses yeux humains et mortels, il la voyait à présent de ses yeux immortels. La blancheur de la rousse l’atteignit en pleine poitrine, quelque chose comme un amour sans imite s’était incrusté en lui, dans un cœur qui ne battait plus. Un amour et une passion bien trop forte pour cette divine vampire, bien trop forte pour un homme seul. Il inclina lentement la tête devant elle. Il ne s’inclina pas entièrement, car une certaine part de rébellion était restée dans sa mort, comme dans son vivant. Il ne savait toujours pas ce qu’était qu’obéir aux lois de la hiérarchie, mais ce la, devant elle ne lui semblait pas important.

_Ma Reine, jamais je ne fus plus comblée. Votre seule présence étant un délice, votre sang coulant dans mon corps est un plaisir inavouable.

Il releva la tête pour fixer de nouveau son regard sur la jeune femme en face de lui. Il eut un semblant de sourire, sourire pervers que ceux de l’espère ce dont il faisait à présent partis arborait avec tant de facilité. Il releva subitement la tête, tous ses sens en éveil, et ne se départit pas de son sourire. Il inclina une dernière fois la tête en direction de la vampire et d’un geste souple, imperceptible, il fut derrière elle, près de la porte. Elle l’avait suivit sans peine, Iwane le savait. Seul les humains étaient incapables de suivre ses mouvements rapides. Il ouvrit la porte, et tel la caresse d’une brise, disparu dans la noirceur du couloir.

[>Les escaliers]
Revenir en haut Aller en bas
Prune
Vampire
[ Reine ]
Vampire [ Reine ]
Prune


Féminin
Nombre de messages : 121
Date d'inscription : 06/11/2006

Intuitions [ PV : Iwane ] Empty
MessageSujet: Re: Intuitions [ PV : Iwane ]   Intuitions [ PV : Iwane ] Icon_minitimeLun 25 Déc - 13:03

En le voyant ainsi abaisser mains et tête, sentir son sang nouveau, si froid et immortel ; cette peau si blanche et si parfaite, la Reine fut parcourue d'un frisson de fierté face à cet être qui faisait partie de sa race, de sa famille. Prune sentait son inexistance profonde et sans fin. Pourtant il était devant elle, il...Respirait. Mais son coeur ne battait plus. Sa naissance divine il y avait 24 ans de cela, s'arrêta ce jour-ci et une renaissance, nouvelle mise bas de sa mère la Mort, était une grâce que le ciel...Non, que Prune lui avait accordée.

La Reine, sentant son regard se poser sur elle, ressentit une pointe d'orgueil face à cet être semi-égal, avant de sourire franchement, pour la première fois dans cette pièce. La fixant ainsi sans un mot, il la voyait autravers de ses yeux immortels, rendant la Vampire plus que parfaite. Soudain, il inclina la tête. Le sourire de la jeune fille s'élargit face à ce geste, seulement esquissé, prouvant bien que outre sa part de rebéllion rêgnant dans son corps, il avait instinctivement compris son statut dans la hiérarchie des Vampire. Il était supérieurs à tous, sauf à elle. Voilà pourquoi il esquissait ce geste de respect, qui exêcuté par un Vampire de classe B, aurait outré la Reine. Car pour l'instant, son geste la combla : C'était parfait. Tout était parfait, tout incarnait perfection en cet instant. Même des yeux Humains auraient pu sentir cette ambiance si particulière qui ne faisait pas parti de son espèce.

" Ma Reine, jamais je ne fus plus comblé. Votre seule présence étant un délice, votre sang coulant dans mon corps est un plaisir inavouable. "

Tout en le voyant relever la tête, elle eût un imperciptible mouvement de la tête que seul son interlocuteur Vampire aurait pu déceler, acquiecsant et approuvant ses paroles. Après son semblant de sourire pervers digne de l'éspèce, le jeune homme, tous ses sens en éveils, inclina une dernière fois la tête avant d'esquisser un geste souple, imperciptible, que la Vampire s'empressa d'imiter pour rester dans son champ de vision. Alors, elle lui fit un geste doux de la main, avant de s'effacer au même instant que le Vampire.

Un long moment, elle erra dans les couloirs, pensive. Ses pensées étaient tourmentées. Avait-elle eût raison de le mordre ? Ne valait-il mieux pas rester cachés dans l'ombre ? Deux présences inconnues s'étaient immiscées dans la Maison. Saurait-il se faire discret ? Si jamais les Vampires étaient connus des Humains...Ils se braqueraient, sortiraient des pieux, tenteraient de les brûler, porteraient tous de l'argent...N'avait-elle donc pas pensé aux conséquences ? Oh que si, longuement. Mais curieusement, une vague de paix s'immisça en elle. Qui tentait de pénètrer son esprit ? Iwane ? ... Cà lui faisait du bien. Et curieusement, immèdiatement, emplie d'un amour maternel, elle eût une envie folle de mordre des Humains...Ou plutôt...De procréer.

Chassant avec douceur cette présence, sa posture se fit plus droite et plus fine, soudain. Dans un frisson feutré de tissu épais, elle s'effaça, cherchant à trouver la chose qu'elle cherchait.



[> Grenier ]
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Intuitions [ PV : Iwane ] Empty
MessageSujet: Re: Intuitions [ PV : Iwane ]   Intuitions [ PV : Iwane ] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Intuitions [ PV : Iwane ]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Iwane Subaru

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Toketsu :: Maison, Premier étage :: Bibliothèque-
Sauter vers: